[Liste-framonde] FRAMONDE - Brèves 6 octobre 2017

Amélie Nadeau amelie.nadeau at auf.org
Ven 6 Oct 13:14:51 EDT 2017


*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE*

*APPEL À CANDIDATURES*

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*Université Grenoble Alpes*

*Maître de conférences en didactique du FLE*

L'Université Grenoble Alpes recrute par concours un Maître de 
conférences au titre du fil de l’eau 2017 pour le Centre universitaire 
d'études françaises (CUEF) affecté au laboratoire LIDILEM. La prise de 
poste est prévue pour le 2 février 2018.

Télécharger le profil sur la 
pagehttps://www.univ-grenoble-alpes.fr/fr/grandes-missions/universite/recrutement/enseignants-chercheurs/poste-de-maitre-de-conferences-ouvert-au-fil-de-l-eau-pour-la-session-2017-26344.kjsp

*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE*

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*APPEL À COMMUNICATIONS*

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*Littérature et sport*

*Atelier organisé dans le cadre du congrès mondial du*

*Conseil International d’Études Francophones*

*4 au 9 juin 2018*

*La Rochelle, France*

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*/Date limite : 15 octobre 2017/*

Argumentaire

Activité littéraire et activité sportive sont rarement évoquées dans la 
même phrase.

Alors que d’autres disciplines (sociologie, psychologie, histoire, entre 
autres), n’hésitent pas à explorer à fond cet aspect fondamental du 
comportement humain, l’appareil critique littéraire semble lent à 
reconnaître la fiction sportive comme phénomène ontologique.  Et 
pourtant, une littérature sportive existe.

Écriture et sport sont complémentaires : on trouve dans les deux un 
souci de la forme, une poursuite de l’excellence, la nécessité d’un 
entraînement rigoureux, une discipline absolue et une abnégation et 
dévouement indiscutables.

Nous invitons par conséquent des propositions sur tout ce qui peut 
intéresser l’expression littéraire du sport. Quelques pistes possibles : 
sport et identité nationale ; sport et rites de passage ; sport et 
mythologies ; sport et culture populaire ; sport et violence ; la poésie 
du sport…

Veuillez envoyer votre proposition à Monsieur Marc 
BENSON :benson-m at rmc.ca <mailto:benson-m at rmc.ca>

Site Web du CIÉF :https://secure.cief.org/wp/

*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE*

*APPEL À COMMUNICATIONS*

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*Colloque international "L'essentiel de la médiation. Vers un consensus 
sur le concept dans les sciences humaines et sociales"*

*Université de Padoue, 1-2 mars 2018*

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*/Date limite : 15 octobre 2017/*

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*Argumentaire*

Le concept et le terme de « médiation » apparaissent dans diverses 
sciences humaines et sociales, notamment en droit, en philosophie, en 
psychologie, en sciences du langage, en sciences de la communication et 
en sciences de l’éducation. La pluralité des conceptualisations et la 
polysémie du terme que l’on repère souvent dans les discours spécialisés 
sont susceptibles d’entraver l’intercompréhension. Dans un tel scénario, 
il devient urgent de discerner l’essentiel de la médiation et d’en 
mettre en lumière les traits conceptuels et linguistiques significatifs, 
identifiés par des experts et plus généralement par les parties prenantes.

On en a mesuré l’urgence lors de différents colloques 
interdisciplinaires organisés à l’Université de Padoue (Autour de la 
traduction juridique, 2011 ; Pratiques communicatives de la médiation, 
2012 ; Médiation et droits linguistiques, 2014 ; Une approche 
linguistique de la médiation : quelles retombées ?, 2014 ; Acteurs et 
formes de médiation pour le dialogue interculturel, 2016) et dans 
d’autres publications scientifiques (voir la bibliographie d’orientation 
ci-dessous).

Ce colloque, organisé par le Professeur Michele De Gioia dans le cadre 
de son projet de recherche (Ontoterminologie de la médiation. Une 
contribution à la médiation et aux nouvelles politiques sociales : 
BIRD161093/16) financé par l’Université de Padoue, a comme objectif 
d’amorcer la reconnaissance de l’essentiel de la médiation. Plus 
précisément, le colloque vise à vérifier la possibilité de partager une 
même unité conceptuelle et terminologique à travers le dialogue 
scientifique et la discussion entre experts et professionnels. Il veut 
également contribuer à renforcer la médiation en tant que domaine 
autonome du savoir, disposant d’une ontologie et d’une terminologie de 
référence.

Sur la base d’une confrontation fructueuse entre les connaissances 
explicitées par des experts d’une communauté scientifique ou 
professionnelle et les connaissances tirées de textes et de discours 
spécifiques, le colloque aspire à examiner le concept et le terme « 
médiation », ainsi que d’autres termes et concepts reliés, dans leurs 
domaines d’application. Tout en préservant les spécificités de chaque 
domaine, l’ambition du colloque est de mettre en place un consensus 
interdisciplinaire autour du concept, permettant de décrire de manière 
cohérente et uniforme les connaissances, les acteurs, les techniques et 
les discours de médiation. La mutualisation des conceptualisations 
pourra faire émerger une ontologie de la médiation où les concepts 
seront définis et corrélés par des experts et des professionnels. 
Parallèlement, la confrontation entre les descriptions linguistiques et 
discursives pourra faciliter l’identification d’une terminologie 
essentielle.

Les organisateurs du colloque souhaitent la participation d’organismes, 
d’institutions, de chercheurs, de spécialistes et d’experts oeuvrant 
dans le domaine des sciences humaines et sociales où ce concept et ce 
terme sont employés. Cet appel est adressé tout particulièrement à des 
lexicologues, à des terminologues ainsi qu’à des cognitivistes qui 
désirent proposer des analyses et des descriptions de ce concept ou de 
ce terme, ainsi que des traitements ou des modèles de systématisation de 
données conceptuelles et linguistiques. Les communications peuvent, par 
exemple :

- présenter une réflexion théorique sur le concept de médiation dans 
l’une des sciences humaines et sociales ;

- examiner, dans une perspective interdisciplinaire, les aspects 
théoriques permettant d’identifier les termes et les concepts partagés 
par deux ou plusieurs sciences humaines et sociales en matière de 
médiation ;

- partager des réflexions conceptuelles ou terminologiques sur la 
médiation en qualité d’experts dans des domaines institutionnels, 
soient-ils locaux, nationaux ou internationaux, et illustrer les 
protocoles pour parvenir à un consensus concernant l’utilisation de 
concepts et de termes liés à la médiation ;

- examiner un cas concret de situation de médiation à la lumière d’un 
cadre théorique d’où il est possible de tirer un aspect conceptuel et/ou 
terminologique crucial pour la définition et la compréhension de la 
médiation ;

- décrire l’usage de termes liés à la médiation dans les domaines du 
droit, de la philosophie, des sciences de la communication, des sciences 
du langage, des sciences de l’éducation, à partir de corpus ou de textes 
spécifiques de ces sciences ;

- décrire, dans une perspective interdisciplinaire, l’utilisation des 
termes liés à des concepts fondamentaux de la médiation sur la base 
d’analyses comparées de genres textuels dans deux ou plusieurs sciences 
humaines et sociales ;

- présenter des propositions pour la systématisation d’aspects 
conceptuels (cadre théorique novateur), terminologiques (banques de 
données, dictionnaires, glossaires, ontologies) et discursifs (schémas 
discursifs) de la médiation dans une ou plusieurs sciences humaines et 
sociales ;

- illustrer une analyse conversationnelle ou une analyse de discours 
portant sur des situations de médiation et mettant en évidence des 
aspects terminologiques et lexicologiques par rapport à un cadre 
théorique de la médiation dans l’une des sciences humaines et sociales ;

- illustrer la portée du concept et du terme médiation au sein de 
l’Union européenne et son application dans ses États membres, en 
s’appuyant sur des textes officiels ;

- étudier l’émergence de nouvelles formes de médiation par rapport au 
numérique, afin de comprendre leur apport à l’identification de concepts 
et de termes essentiels pour la médiation ;

- illustrer les résultats préliminaires ou définitifs d’un projet de 
recherche qui porte sur la médiation dans les domaines du droit, de la 
philosophie, des sciences de la communication, des sciences du langage, 
des sciences de l’éducation, et qui souligne les spécificités 
conceptuelles et terminologiques de la médiation.

*Modalités de soumission*

La langue du colloque est le français.

Les propositions de communication, d’environ deux pages (A4, Times New 
Roman 12, interligne simple, justifié, hors bibliographie), préciseront :

- le.s domaine.s ciblé.s (droit, philosophie, psychologie, sciences du 
langage, sciences de la communication, sciences de l’éducation ou de la 
formation) ;

- la définition du concept de médiation et le cadre théorique de 
référence en lien avec le.s domaine.s ciblé.s ;

- la méthodologie et les données utilisées pour l’étude présentée ;

- les résultats préliminaires ou définitifs de l’étude ;

- les retombées théoriques et/ou pratiques pour atteindre un consensus 
interdisciplinaire autour du concept de médiation.

Il faudra indiquer les références bibliographiques sur lesquelles 
s’appuie la proposition de communication.

Les propositions sont à envoyer au plus tard le

15 octobre 2017

par mail en fichier attaché (format .doc ou .pdf) aux deux adresses 
suivantes :michele.degioia at unipd.it 
<mailto:michele.degioia at unipd.it>,mario.marcon at unipd.it 
<mailto:mario.marcon at unipd.it>

*Calendrier*

Date limite de soumission : 15 octobre 2017

Notification aux intervenant(e)s : 13 novembre 2017

Dates du colloque : 1-2 mars 2018

*Comité scientifique*

Frédérique Brin-Henry (Atilf, CNRS/Université de Lorraine)

Rute Costa (Universidade Nova de Lisboa)

Michele De Gioia (Università degli Studi di Padova)

Enrica Galazzi (Università Cattolica del Sacro Cuore, Milano)

Serge Garlatti (IMT Atlantique)

Alison Gourvès-Hayward (IMT Atlantique)

Michèle Guillaume-Hofnung (Université Paris-Sud 11 & Université Paris 2 
Panthéon-Assas)

John Humbley (Université Paris 7 Paris-Diderot)

Emmanuelle Huver (DYNADIV, Université François Rabelais de Tours)

Evelyne Jacquey (Atilf, CNRS/Université de Lorraine)

Ioannis Kanellos (IMT Atlantique)

Laurence Kister (Atilf, CNRS/Université de Lorraine)

Danielle Londei (Università degli Studi di Bologna)

Joanna Lorilleux (DYNADIV, Université François Rabelais de Tours)

Mario Marcon (Atilf, CNRS/Université de Lorraine, Università degli Studi 
di Padova)

Cathy Sablé (IMT Atlantique)

*Bibliographie d’orientation*

BEN MRADI Fathi, 2006, « Équité, neutralité, responsabilité. À propos 
des principes de la médiation », Négociations 5(1), 51-65.

CAUNE Jean, 1999, Pour une éthique de la médiation : le sens des 
pratiques culturelles, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble.

CAUNE Jean, 2006, Culture et communication : convergences théoriques et 
lieux de médiation, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble.

DE GIOIA Michele (éd.), 2014, Pratiques communicatives de la médiation. 
Actes du colloque international (Padoue 6-7 décembre 2012), Berne, Peter 
Lang.

DE GIOIA Michele, AGRESTI Giovanni et MARCON Mario (éds), 2016, Études 
de Linguistique Appliquée, n° 181, Médiation et droits linguistiques. 
Actes du Colloque international (Université de Padoue, 23 janvier 2014), 
Paris, Klincksieck / Didier Érudition.

DE GIOIA Michele, GOURVES-HAYWARD Alison et SABLE Cathy (éds), 2017, 
Acteurs et formes de médiation pour le dialogue interculturel. GLAT 
Padova 2016. Actes du Colloque international (Université de Padoue, 
17-19 mai 2016), Brest, Télécom Bretagne, Institut Mines-Télécom.

DE GIOIA Michele et MARCON Mario, 2014, Mots de médiation. Un lexique 
bilingue français-italien / Parole di mediazione. Un lessico bilingue 
francese-italiano, Padoue, Padova University Press.

DE GIOIA Michele et MARCON Mario (éds), 2016, Approches linguistiques de 
la médiation, Limoges, Lambert-Lucas.

GUILLAUME-HOFNUNG Michèle, 2002, « Le concept de médiation et l’urgence 
théorique », Les Cahiers du CREMOC 35, 17-25.

GUILLAUME-HOFNUNG Michèle, 2014, « La survie de la médiation et ses 
impératifs théoriques », in De Gioia M. (éd.), Pratiques communicatives 
de la médiation. Actes du colloque international (Padoue 6-7 décembre 
2012), Berne, Peter Lang, 13-38.

GUILLAUME-HOFNUNG Michèle, 2015 [1995], La Médiation, 7e éd. mise à 
jour, Paris, Puf (coll. « Que-sais-je ? », 2930).

HUMBLEY John, 2017, « La néologie de la médiation », in De Gioia M., 
Gourvès-Hayward A. et Sablé C. (éds), Acteurs et formes de médiation 
pour le dialogue interculturel. GLAT Padova 2016. Actes du Colloque 
international (Université de Padoue, 17-19 mai 2016), Brest, Télécom 
Bretagne, Institut Mines-Télécom, 135-144.

LAMIZET Bernard, 1992, La médiation politique, Paris, L’Harmattan.

LAMIZET Bernard, 1999, La médiation culturelle, Paris, L’Harmattan.

NAVARRO Élisabeth, BENAYOUN Jean-Michel et HUMBLEY John, 2016, « Une 
terminologie de référence pour l’interprétation-médiation », in De Gioia 
M. et Marcon M. (éds), Approches linguistiques de la médiation, Limoges, 
Lambert-Lucas, 66-83.

SIX Jean-François, 2001 [1990], Le temps des médiateurs, Paris, Seuil.

SIX Jean-François, 2002, Les médiateurs, Paris, Le Cavalier Bleu.

*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE*

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*APPEL À CONTRIBUTIONS*

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*La crise de l’apprentissage en Afrique francophone subsaharienne : 
regards croisés sur la didactique des langues et les pratiques enseignantes*

*Maurer Bruno, Laurent Puren*

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*/Date limite : 31 octobre 2017/*

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Près de soixante ans après avoir accédé à la souveraineté, les pays 
d’Afrique francophone subsaharienne connaissent tous une situation 
préoccupante sur le plan éducatif, à tous les cycles de l’enseignement. 
Des progrès ont certes été accompli, sous l’impulsion d’organismes 
internationaux, avec l’aide de bailleurs de fonds et la coopération des 
responsables éducatifs des pays concernés. L’objectif prioritaire de 
l’éducation pour tous (EPT) dans l’éducation primaire défini à la 
conférence mondiale sur l’éducation de Jomtien en 1990, puis lors du 
sommet de Dakar dix ans plus tard, a ainsi impulsé une dynamique qui a 
entraîné une massification de l’enseignement permettant aujourd’hui aux 
deux tiers d’une génération d’enfants de cette zone d’achever le cycle 
primaire, contre moins de la moitié en 2000 (UNESCO : 2014b).

Ces progrès n’ont cependant pas suffi à modifier radicalement la forme 
des pyramides éducatives de ces pays dont les blocs représentant les 
différents cycles de l’enseignement s’émacient dangereusement d’un cycle 
à l’autre, témoignant de sorties prématurées du système éducatif pour un 
grand nombre d’élèves, avec les conséquences que cela entraîne en termes 
d’analphabétisme et d’incapacité à rompre le cycle de la pauvreté. 
L’horizon de 2015 fixé à Dakar pour l’achèvement universel de 
l’enseignement primaire est désormais derrière nous et cet achèvement 
n’a toujours pas été accompli (UNESCO : 2005, 2015a). L’UNESCO estime 
ainsi qu’il faudra encore au moins deux générations pour atteindre cet 
objectif : dans le premier degré, les garçons les plus pauvres devraient 
l’avoir atteint en 2069, les filles les plus pauvres en 2086, quant au 
premier cycle de l’enseignement secondaire, les spécialistes évoquent la 
date très reculée de 2111 pour les filles les plus pauvres (UNESCO : 2014a).

Mais au-delà de ces projections vertigineuses et des aspects purement 
statistiques et quantitatifs liés aux questions d’accès, se posent les 
questions cruciales de la qualité de l’enseignement et de l’efficacité 
de l’apprentissage. Dans le cadre d’action défini en 2015 lors du forum 
mondial de l’éducation à Incheon, un recentrage significatif a été opéré 
sur les aspects qualitatifs qui apparaissent désormais comme 
prioritaires en vue d’atteindre les nouveaux objectifs fixés à 2030 : 
“il est dangereux de se concentrer sur l’accès à l’éducation sans prêter 
suffisamment attention à la question de savoir si les élèves et les 
étudiants apprennent vraiment et acquièrent des compétences utiles 
lorsqu’ils sont à l’école ou à l’université” (UNESCO : 2015b).

La priorité accordée dans les précédents plans d’action aux aspects 
quantitatifs a en effet eu tendance à occulter ou minimiser le bilan 
catastrophique mis en évidence notamment par le  Programme d’analyse des 
systèmes éducatifs (PASEC) de la Conférence des ministres de l'éducation 
des pays ayant le français en partage (CONFEMEN). Dans son analyse des 
“performance des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne 
francophone” de 2014 (PASEC : 2015), réalisée dans dix pays[1], le PASEC 
révèle qu’une majorité des élèves testés en français et mathématiques 
sont en grande difficulté dans l’un et l’autre domaine. Ainsi, en fin de 
scolarité primaire, 60 % des élèves n’auraient pas atteint le niveau 
suffisant de compétences en lecture et en mathématiques. En ce qui 
concerne la compréhension orale, “la grande majorité d’élèves scolarisés 
depuis deux ans éprouve de multiples difficultés pour comprendre ne 
serait-ce que des messages oraux courts et familiers dans la langue 
d’enseignement.” La production orale et écrite ne sont pas évaluées dans 
le cadre du PASEC mais si tel était le cas, on imagine aisément que les 
résultats obtenus dans ces deux compétences seraient encore plus faibles.

Pour lire la suite 
:http://framonde.auf.org/appels-contributions/la-crise-de-lapprentissage-en-afrique-francophone-/

L’ouvrage que nous proposons de coordonner a pour ambition de dresser un 
panorama de la situation éducative en Afrique francophone subsaharienne 
sous l’angle de cette “crise de l’apprentissage” dont nous avons fait 
état précédemment, dans une approche pluridisciplinaire convoquant 
notamment les champs suivants : didactique des langues, 
sociolinguistique, sciences/économie/sociologie/politique de 
l’éducation, évaluation. Il s’agira en particulier de montrer les liens 
qui existent entre cette crise et les questions liées à 
l’enseignement-apprentissage des langues.

Les contributions pourront porter sur l’enseignement pré-élémentaire, 
primaire, secondaire ou universitaire. Elles pourront par exemple traiter :

·de la question des manuels

·des approches pédagogiques

·des réformes curriculaires

·de la formation initiale/continue des instituteurs

·des interactions en classe de langue

·de l’articulation L1/L2

Les contributions pourront se centrer sur une étude de cas précise (un 
pays, une réforme, une approche méthodologique) ou proposer une mise en 
perspective historique des questions liées à l’éducation dans les pays 
du Sud. Elles pourront adopter un point de vue macro (politiques 
linguistiques éducatives, rôle joué par les bailleurs internationaux 
dans les réformes, etc.) ou micro (analyses des pratiques enseignante, 
analyse des interactions langagières, etc.).

/Last but not least/, il nous semble essentiel que les auteurs ne se 
contentent pas de dresser un inventaire des difficultés et de leurs 
causes, mais qu’ils avancent également des propositions d’amélioration 
susceptibles d’accroître l’efficacité de l’enseignement/apprentissage en 
Afrique francophone subsaharienne.

Le présent texte constitue un appel à contribution pour un ouvrage 
collectif à paraître fin 2018, aux éditions Peter Lang. Vous pouvez 
faire parvenir un résumé d’une page àbruno.maurer at univ-montp3.fr 
<mailto:bruno.maurer at univ-montp3.fr>etlaurent.puren at gmail.com 
<mailto:laurent.puren at gmail.com>avant le 31 octobre. Vous êtes libre de 
choisir le point de vue qui vous convient dans l’ensemble des points 
évoqués, de même que l’ancrage disciplinaire parmi ceux évoqués à la fin 
de cet appel.

Une notification vous sera donnée avant le 10 novembre 2017 et vos 
textes attendus fin janvier 2018.

*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE*

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*APPEL À COMMUNICATIONS*

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*Colloque international*

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*L’écriture « entre deux mondes » de Marie Darrieussecq*

*Université de Lorraine – Université de Paris–Sorbonne*

*(Metz le 26 janvier - Paris le 29 janvier 2018)*

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*/Date limite : 31 octobre 2017/*

Après les recueils de contributions consacrés à « la langue » de Sylvie 
Germain (EUD, 2010), à celle de Laurent Mauvignier (EUD, 2012), d’Éric 
Chevillard (EUD, 2013) et de Jean Rouaud (EUD, 2015), il s’agit de 
poursuivre l’investigation du matériau langagier dans ses réalisations 
et ses singularisations littéraires les plus contemporaines.

À cet égard, l'œuvre de Marie Darrieussecq, a retenu notre attention. 
Auteur fidèle à POL, depuis son premier roman Truismes, paru en 1986, 
suivi depuis de 15 autres (le dernier en cette rentrée littéraire 2017 
Notre vie dans les forêts), d’une pièce de théâtre (Le Musée de la 
mer, 2009), d’une biographie (Être ici est une splendeur. Vie de Paula 
M.Becker, P.O.L, 2016), de plusieurs romans pour la jeunesse, Marie 
Darrieussecq a aussi questionné la langue à ses frontières par 
l’entremise de ses nombreuses traductions mais aussi au travers de sa 
réflexion sur l’art, comme en témoignent sa production textuelle et 
photographique ininterrompue sur la création moderne et contemporaine 
depuis 1998.

Elle semble avoir ainsi adopté une posture auctoriale plurielle qui 
multiplie les expériences littéraires et interroge dans la labilité de 
ses métamorphoses, de ses travestissements la question de l’un et du 
multiple, de l’autre et du même : « À quoi sert un livre qui ne propose 
pas de voir le monde comme s'il se dévoilait pour la première fois 
? Pour ce travail, il faut des phrases nouvelles, des formes nouvelles, 
de nouvelles postures d’écriture. » "Tous mes livres ont une écriture 
différente. À chaque sujet sa forme, à chaque livre son rythme, son 
harmonie… Mais le style profond reste le même, les questions restent les 
mêmes. »

Quelles sont les « questions » qui font, par-delà la pluralité des 
facettes et des styles, l’unité de l'écriture de Marie Darrieussecq ? de 
quelle « pulsion » l’écriture de l’écrivaine-psychanalyste est-elle 
animée ? Il s’agit sans doute « d’aller vers ce qui ne parle pas. » 
(98), de tenter de saisir, dans les franges des « clichés « dont elle 
s’empare  (sur la maternité, le féminin…), au travers même des mots 
« une zone hors de tout repérage préexistant » : le blanc, le vide, la 
mort, les morts, les fantômes, l’in-fans, l’animal, l’animalité, aussi 
bien le corps, « corps traversé et traversable, poreux au monde » 
(ibid.), « toujours monstrueux » (103). Il s’agit de tenter de saisir 
« quelque chose de plus grand, ou de plus large, ou de plus 
insaisissable ou de plus mystérieux ; quelque chose d’immuable ; en tout 
cas quelque chose de pas là » (White, 2003, p. 65).

C'est l'objet du colloque co-organisé par les universités de 
Paris-Sorbonne et de Lorraine les vendredi 26 janvier 2018 à Metz et 
lundi 29 janvier 2018 à Paris, et du recueil qui en découlera que de 
rassembler des contributions intéressées, dans une perspective 
stylistique, linguistique, sémiotique, par la description et l’analyse 
de cette écriture des franges et des limites : « Ecrire c’est être entre 
deux mondes, là où rien n’est certain mais où tout est possible, où 
circulent les fluides, les sensations » (Naissance des fantômes, [1998], 
4e de couverture de l’éd. « Folio », 1999).

Les textes issus des communications seront soumis à relecture en vue de 
la publication des actes du colloque.

*Comité scientifique*

Bruno Blanckeman (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3)

Jacques Durrenmatt (Université Paris-Sorbonne)

Simon Kemp (Somerville College, Oxford, Grande-Bretagne)

Anne Simon (EHESS, CNRS, Paris)

Bruno Thibault (Université du Delaware, États-Unis)

Dominique Viart (Université Paris Ouest-Nanterre)

*Responsables scientifiques et contacts*

Les propositions de communication devront parvenir avant le 31 octobre 
2017 par courrier électronique aux adresses suivantes :

Karine Germoni, STIH, Université Paris-Sorbonne 
(Karine.germoni at gmail.com <mailto:Karine.germoni at gmail.com>)

Sophie Milcent-Lawson, CREM, Université de Lorraine 
(sophie.lawson at univ-lorraine.fr <mailto:sophie.lawson at univ-lorraine.fr>)

Cécile Narjoux, STIH, Université Paris-Sorbonne (cnarjoux at gmail.com 
<mailto:cnarjoux at gmail.com>)

*Frais d’inscription*

La participation au colloque implique le paiement des droits 
d’inscription, à savoir :

- 30 € pour les chercheurs titulaires

- 15 € pour les doctorants

Les frais d’inscription couvrent la participation aux deux journées de 
colloque, aux deux déjeuners et au dîner du vendredi soir.

Les frais de déplacement et d’hébergement sont laissés à la charge des 
participants.

Colloque ouvert au public (gratuit, pas d’inscription nécessaire).

*Calendrier*

Limite d’envoi des propositions : 31 octobre 2017

Notification aux auteur.e.s : 30 novembre 2017

Colloque : 26 et 29 janvier 2018

Publication des actes : fin 2018- début 2019

*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE*

*APPEL À COMMUNICATIONS*

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*COLLOQUE INTERNATIONAL*

*"LA CONTAGION POPULISTE EN EUROPE ET AUX ETATS-UNIS"*

*UNIVERSITÉ DE TOULON, LABORATOIRE BABEL EA 2649*

*14-15 JUIN 2018*

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*/Date limite : 31 octobre 2017/*

Le populisme est traditionnellement considéré comme un concept vague et 
mouvant, dont la dimension hétérogène semble compliquer toute tentative 
de caractérisation. Le principal dénominateur commun des partis 
populistes est d'opposer le peuple aux élites, les deux étant perçus 
comme deux groupes homogènes et antagonistes (Mudde, 2004). Le discours 
populiste propose une vision dualiste du monde, et se caractérise par un 
appel au peuple, "inévitablement un peuple mythique, idéal ou 
imaginaire" (Reynié, 2013) que Taggart désigne aussi sous le terme de 
‘‘heartland’’.

Si les premières manifestations du populisme remontent au XIXe siècle et 
se situent aussi bien en Russie qu'en France et aux Etats-Unis, ce 
colloque se concentre sur le phénomène populiste contemporain qui a 
émergé en Europe à partir du début des années 1990.

L'actualité récente semble indiquer que la tentation populiste au sein 
de l'électorat s'est sensiblement amplifiée, une tendance illustrée en 
France par la présence du Front National au second tour de l’élection 
présidentielle, et le score historique remporté par le parti. Marine Le 
Pen avait présenté cette élection comme le troisième acte du "réveil des 
peuples", après la victoire surprise du Brexit lors du référendum du 23 
juin 2016 et l'élection non moins inattendue de Donald Trump à la 
présidence des Etats-Unis le 8 novembre 2016. Partout en Europe, les 
partis populistes gagnent du terrain : Italie, Pays-Bas, Autriche, 
Hongrie, Royaume-Uni, Danemark…

S'agit-il d'une coïncidence ou d'un phénomène global ? L'objectif de ce 
colloque est de se pencher sur ce qui ressemble fort à une nouvelle 
vague populiste en essayant d'identifier les points communs, mais aussi 
les différences, entre ses différentes manifestations. Quoi de commun 
entre populisme de gauche et populisme de droite?

La contagion populiste qui fait l'objet de ce colloque s'applique 
également aux partis politiques traditionnels, dont certains peuvent 
parfois être tentés par l'adoption d'un discours populiste : par quels 
mécanismes et avec quels résultats ? Plus globalement, de quelle manière 
ces partis s’efforcent-ils de contrer la menace populiste ?

Les aspects suivants pourront être analysés (liste non exhaustive):

- Etudes de cas : partis populistes de droite / de gauche / événements 
assimilés à des poussées du populisme (Brexit, élection de Trump etc)

- les thématiques traditionnelles des partis populistes (immigration, 
euroscepticisme, rejet des élites…)

- comparaisons entre les partis populistes

- populisme et leadership

- analyse du discours populiste

- impact de ces partis sur le débat politique et sur le discours mainstream

- l'adoption par certains leaders de partis politiques traditionnels 
d'un style populiste

- comment les partis traditionnels tentent-ils de contrer la menace 
populiste ?

Les propositions de communication, de 300 mots environ, en français ou 
en anglais, accompagnées d’une courte notice biographique, doivent être 
envoyées avant le 31 octobre 2017 à

Karine Tournier-Solksol at wanadoo.fr <mailto:ksol at wanadoo.fr>

Marie Gaytemariegayte at orange.fr <mailto:mariegayte at orange.fr>

et Gilles Leydiergilles.leydier at free.fr <mailto:gilles.leydier at free.fr>

*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE*

*Amélie NADEAU*
Responsable de projet
Direction Veille Innovation Expertise

3034, boul. Édouard-Montpetit
Montréal (Québec) H3T 1J7 Canada
Tél : +1 514 343 6630 (poste 5098) | IP : 00 1 5098
www.auf.org <http://www.auf.org/>

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