[Liste-framonde] FRAMONDE - Brèves 13 mars 2017
amelie.nadeau
amelie.nadeau at auf.org
Lun 13 Mar 16:31:35 EDT 2017
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO**NDE
APPEL À COMMUNICATIONS**
*
*La phraséologie française : débats théoriques et dimensions appliquées
(didactique, traduction et traitement informatique)**
**Colloque International organisé par le centre de recherche GRAMMATICA
(EA 4521) de l’Université d’Artois le 21 et 22 septembre 2017**
**
*/*Date limite: 30 mars 2017*/
L’état actuel de la recherche dans le domaine de la phraséologie se
caractérise par un grand foisonnement terminologique, un intense débat
théorique et des applications diversifiées.
Si l’on considère que le foisonnement terminologique dans une discipline
est le reflet d’une dynamique interne, on peut considérer la question
terminologique comme un excellent observatoire par lequel on peut
accéder aux différents questionnements que la communauté des chercheurs
soulève à propos de l’objet de la phraséologie, des contours qu’elle
pourrait avoir, des approches qu’elle connaît, des outils
méthodologiques qu’on lui applique et de l’impact que tout cela peut
avoir sur les sciences du langage d’une manière générale. Trois points
essentiels pourraient orienter la discussion dans ce domaine :
- Quels sont les principes linguistiques généraux à l’œuvre dans
la création phraséologique ?
- En quoi les analyses portant sur le fait phraséologique
auraient-elles un impact sur les descriptions actuelles de la
combinatoire libre ?
- Quelle part la phraséologie pourrait-elle avoir dans la
description des langues ?
*Langues du colloque :*
Les communications se feront en français.
*Échéancier :*
Envoi des propositions au format word (en français une page maximum)
avant le 30 mars 2017 à cette adresse
phraseologie.francaise.2017 at gmail.com et selon les règles suivantes :
- NOM, prénom, université et laboratoire de rattachement, adresse mél,
en caractères gras (police Times New Roman 14) en haut à gauche.
- Résumé entre 1500 et 2000 signes (espaces compris), en Times New
Roman 12, interligne 1,5, sans caractère gras, paragraphe justifiés avec
un titre en caractère gras, centré. Le résumé comportera la présentation
d’une problématique, un ancrage théorique et une courte bibliographie.
Réponses du comité scientifique envoyées par mél à partir du 15 avril.
*Site du colloque* :https://phraseofran2017.sciencesconf.org
**BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO**NDE*
**APPEL À COMMUNICATIONS**
**
**L’Afrique en circulation **
**Possibilités, contraintes et ouvertures**
**Université de Toronto, 6-7 octobre 2017**
**
*/*Date limite: 1er avril 2017*/
« Les relations culturelles et les enjeux identitaires s’installent –
durablement – au premier plan des relations internationales, et c’est
une opportunité nouvelle de dialogue et de compréhension réciproque. »
(Irina Bokova, actuelle directrice de l’UNESCO, 2012 dans le cadre d’un
rapport sur le trafic des biens culturels)
Énoncé en 2012 dans un rapport consacré au trafic de biens culturels et
à sa prolifération, ce constat d’Irina Bokova à propos de
l’accroissement actuel de la circulation des biens, des personnes et des
cultures demeure un lieu commun du discours généralement tenu à propos
de la mondialisation. À en croire ce discours, grâce à l’avancée
technologique et aux nouveaux modes de transport et de communication,
les biens tangibles et intangibles circuleraient de manière ouverte — ne
parle-t-on pas d’ailleurs de libre circulation? — au sein d’un marché
globalisé que l’on décrit comme étant de plus en plus diversifié.
« Globalisation », « mondialisation », « industrie culturelle mondiale »
ou « postcoloniale », « littérature-monde » sont ainsi devenus depuis
les années 1990 des termes récurrents de la critique littéraire
contemporaine. C’est sans doute la manière que celle-ci a trouvée de
rendre justice à l’impact observable de la mobilité accrue des idées,
biens et populations sur les pratiques culturelles et artistiques
contemporaines. À titre d’exemple, n’est-ce pas sous l’étiquette
« cosmopolite », voire « cosmopolitique », que les jeunes
francophonistes en France s’intéressent à l’Afrique?
Toutefois, un autre constat, tout aussi plausible que celui relatif à
une intensification des échanges et de la circulation à l’échelle du
monde, s’impose : c’est celui qui force même le défenseur le plus
acharné de la mondialisation à avouer que le mouvement global n’est pas
aussi généralisé que cela, et qu’il se fait suivant des critères
politiques, économiques et culturels qui sont autant de conditions grâce
auxquelles une grande partie de la population du globe est tenue à la
marge.
Certes, on ne pourrait guère ignorer que notre époque d’extrême mobilité
— mobilité des personnes, mobilité de l’information, mobilité des idées,
des récits, des chercheurs et de nouveaux concepts — a donné lieu à de
nouvelles configurations dont les effets sont notamment observables dans
les différents modes de production, de réception et de circulation des
biens culturels contemporains. Mais bien que les termes de
« cosmopolitisme », « globalisation », « mondialisation » et
« littérature-monde » ou « mondiale » soient entrés dans le vocabulaire
courant de la critique notamment littéraire, les productions culturelles
des espaces dits périphériques continuent généralement d’être pensées en
fonction des paradigmes de la (post)colonie telle que décrite, entre
autres, par Homi Bhabha, Edward Saïd, Gayatri Spivak et d’autres tenants
des études postcoloniales. L’Afrique demeurant ainsi le produit d’une
relation entre l’Occident et son Autre au sein d’un marché
institutionnel et commercial dont le fonctionnement se pense désormais
de manière globale.
Ce sont les contrastes d’une mobilité relativement répandue, mais d’une
marginalisation qui lui est concomitante que le colloque « L’Afrique en
circulation » cherche à dépasser, afin de mieux déterminer les rapports
du continent avec d’autres marchés ou au sein d’autres configurations,
en-deçà ou par-delà du paradigme postcolonial. Les mobilités
géographiques anciennes ou contemporaines en Afrique et depuis l’Afrique
ont dessiné un modèle de circulation (migrations transafricaines) et de
dissémination diasporiques (les Afriques) contrevenant aux logiques
territoriales. Ce modèle traduit un être-au-monde propre à se reformuler
en projet cosmopolitique ayant, à plusieurs égards, précédé l’avènement
du (post)colonial. Ouvert à l’interdisciplinarité et au dialogue entre
sciences humaines et sociales, et études littéraires, cinématographiques
et artistiques, le colloque se propose d’envisager comment les pratiques
et les représentations des mobilités ayant l’Afrique comme objet offrent
de penser les manières dont elle est mise en circulation en son sein, à
l’échelle du monde et dans la diversité des pratiques culturelles et des
perceptions théoriques. En portant une attention particulière à
l’énonciation des mobilités et des phénomènes migratoires, il s’agira,
d’un côté, d’interroger le modèle transnational et celui de
l’hybridation comme cadre d’intellection des biens culturels africains.
De l’autre, ce colloque sera l’occasion d’étudier la production de
modèles alternatifs de représentations, mais aussi de pratiques et de
négociations de la frontière et des espaces fluides.
Le but ultime de ces réflexions sera de répondre à la question
suivante : ce qu’on nomme mondialisation peut-il donner naissance à un
monde, ou à son contraire? Il sera alors concrètement question non
seulement d’évaluer la pertinence de la « redécouverte de l’ordinaire »
(lorsqu’elle existe) dans les littératures africaines comme contrepoint
à un discours-monde devenu quasi normatif, mais aussi, et surtout de
repenser les littératures et arts d’Afrique dans leur rapport à la
mondialisation d’une part, et la création du monde d’autre part, pour
reprendre la nuance de Jean-Luc Nancy dans la création du monde ou la
mondialisation (2002).
Parmi les pistes possibles d’intervention portant sur la littérature, le
cinéma et les arts, on peut énumérer :
• Littérature-monde et économie du prestige
• Enjeux de manifestes littéraires
• Écritures africaines et paramètres de popularité des écrivains
• Théories des circulations culturelles
• L’Afrique dans les littératures et cinémas contemporains
• La « littérature-monde » : grandeurs et misères d’une « théorie »
• Réception des littératures, cinémas et arts d’Afrique : études de cas
• « Écrire, peindre ou filmer l’Afrique » : une « exigence »
exclusive ou exclusivement « africaine »?
• Littératures, cultures et cinémas africains à la rencontre des
mondes contemporains : dynamiques et défis
• Enjeux théoriques et politiques des productions diasporiques ou
transnationales
• « Hors de l’Occident point de salut? » : autres réseaux, autres
figures et modes de figuration
Au programme de l’événement sont prévues diverses activités de
réflexion, en plus des nombreuses conférences, qui prendront la forme
d’ateliers et de communications classiques de vingt minutes. Les
chercheurs souhaitant prendre part au colloque sont priés d’envoyer
leurs propositions de communication par courriel aux organisateurs avant
le 1er avril 2017. Les propositions devront contenir les renseignements
suivants : le titre de la présentation, un résumé d’environ 250 mots, la
langue de présentation (anglais ou français), ainsi qu’une brève notice
bio-bibliographique de quelques lignes.
*Dates importantes :*
1er avril 2017 : Date limite de réception des propositions de communication
Les propositions de communication d’environ 250 mots doivent être
envoyées par courriel au plus tard le 1er avril 2017 aux responsables du
colloque, à l’adresse suivante : conference.circulations at gmail.com
1er mai 2017 : Avis du comité scientifique. Ceux et celles qui
souhaiteraient avoir cet avis plus tôt afin d’entamer les démarches pour
l’obtention du visa pour le Canada devraient le spécifier en envoyant
leurs propositions. Le comité procèderait exceptionnellement à l’étude
de leur projet de communication.
6 et 7 octobre 2017 : Tenue du colloque à l’Université de Toronto
Plus de détails parviendront aux participants concernant une éventuelle
publication. La conférence est gratuite et ouverte au public. Du café et
des sandwiches seront également servis. Les frais de transport et de
séjour ne pourront malheureusement pas être pris en charge.
*Organisateurs :*
Marie-Pierre Bouchard, Ph.D., chercheuse postdoctorale, Département
d’études françaises, Université de Toronto :
conference.circulations at gmail.com
Alexie Tcheuyap, professeur titulaire, Département d’études françaises,
Université de Toronto : conference.circulations at gmail.com
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