[Liste-framonde] FRAMONDE - Brèves 22 décembre 2015
Amélie Nadeau
amelie.nadeau at auf.org
Mar 22 Déc 09:09:03 EST 2015
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO
***
APPEL À COMMUNICATIONS
**
*4èmes Rencontres des Études Africaines en France**
**5-7 juillet 2016, Paris (France)**
**
*/*Date limite: 15 janvier 2016*/
Les 4èmes Rencontres des Études Africaines en France auront lieu à Paris
les 5, 6, 7 juillet 2016, sur le site de l'Institut National des Langues
et Civilisations Orientales, au 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris.
Soutenues par le GIS Afrique, elles sont organisées par les équipes
travaillant sur l'Afrique des laboratoires Centre d'Études en Sciences
Sociales sur les Mondes Africains, Américains et Asiatiques (CESSMA),
Développement et Sociétés (D&S), Langage, Langues et Cultures d'Afrique
noire (LLACAN), Pôle de Recherche pour l'Organisation et la Diffusion de
l'Information Géographique (PRODIG) et Unité de Recherches Migrations et
Sociétés (URMIS).
Comme les trois précédentes, ces 4e Rencontres visent à donner une
visibilité aux recherches sur l'Afrique en devenir. Il s'agit aussi de
faire connaitre nos objets de recherches et nos thématiques aux
étudiants inscrits en Licence ou en CPGE afin de les inciter à
s'orienter vers nos champs de recherche africains. Pour les
contributions, les REAF 2016 sont ouvertes à tous, tout particulièrement
aux doctorants et jeunes docteurs. Les interventions -- qui s'inscriront
dans des ateliers -- devront obligatoirement s'intégrer dans l'un des
deux axes identifiés ci-dessous :
*1 / Un thème fédérateur : Afriques cosmopolitiques*
Les REAF 2016 s'inscrivent dans le prolongement des précédentes
rencontres (2006, 2010 et 2014), soutenues par le GIS, qui
s'intéressaient à la manière dont les sociétés africaines réorganisent
leur relation au monde en faisant évoluer le monde des relations qui les
structurent, tout en analysant les mobilisations collectives qui peuvent
en résulter.
Ces rencontres font le choix de poursuivre la réflexion sur les manières
de voir et de faire des sociétés africaines (sur le continent et
ailleurs) dans un monde globalisé marqué par des processus de
normalisation, d'interdépendance et d'accélération. Ces derniers se sont
développés de façon continue souvent avec violence dans des sociétés et
des territoires, inégalement fragiles et vulnérables en fonction
d'ancrages locaux et identitaires multiples. La question des échelles de
temps et d'espace est centrale pour appréhender les rythmes et les
modalités du changement. Sans compter l'importance des représentations
et des subjectivités qui viennent les dynamiser et les complexifier.
Ce colloque envisagera la manière dont les Afriques s'insèrent dans
cette globalité, comment elles pensent cette simultanéité, comment elles
construisent cette pluralité sans s'y enfermer.
*2 / Des questions émergentes et les recherches en devenir*
Les ateliers proposés dans ce cadre porteront sur des questions et des
thématiques qui ont fait l'objet d'appels ou de débats évolutifs et de
tendances majeures lors des précédentes Rencontres, ou encore qui ont
émergé depuis. Il s'agit ici de proposer des ateliers portant sur des
thématiques ou des orientations nouvelles de la recherche sur les
Afriques, présentant des regards renouvelés sur des objets récurrents,
ou mettant l'accent sur des développements récents de la recherche ou
des thèmes comparatistes.
En savoir plus: http://reaf2016.sciencesconf.org/resource/page/id/11
Liste des ateliers: http://reaf2016.sciencesconf.org/browse/typdoc
Procédure de soumission des contributions individuelles:
http://reaf2016.sciencesconf.org/resource/page/id/1
*
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO
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***APPEL À COMMUNICATIONS**
**
GLAT - PADOVA 2016**
**Acteurs et formes de médiation pour le dialogue interculturel**
**17 - 19 mai 2016**
**Université de Padoue (Italie)**
**
*/*Date limite: 18 janvier 2016*/
Le Groupe de Linguistique Appliquée des Télécommunications (GLAT) -
Telecom Bretagne (Brest, France) et le Département des Sciences
politiques, juridiques et des Études internationales (SPGI) de
l'Université de Padoue (Padoue, Italie) ont le plaisir de vous annoncer
la prochaine édition du colloque GLAT:
Acteurs et formes de la médiation pour le dialogue interculturel
qui aura lieu à Padoue les 17-19 mai 2016.
Le Colloque s'inscrivant dans un cadre interdisciplinaire et
pluridisciplinaire, les organisateurs accueillent des propositions
d'études sur les diverses situations et pratiques de médiation où les
enjeux linguistiques (et en même temps culturels, interculturels et
sociaux) demeurent au centre de la réflexion.
Les communications interrogeront les rapports entre médiation et
dialogue interculturel. Entre autres, elles pourront :
* décrire une analyse conversationnelle portant sur des situations de
médiation précises et sur des données authentiques ;
* aborder des études lexicales et terminologiques ponctuelles et basées
sur des données authentiques ;
* exposer une étude sociolinguistique sur le plurilinguisme et sur la
représentation de la langue et de l'altérité, en faisant référence au
concept de médiation et/ou à des situations réelles de médiation ;
* introduire une approche et/ou proposition didactique pour la formation
à la médiation et à ses principes, ainsi qu'au dialogue interculturel ;
* montrer une approche et/ou expérience et/ou stratégie didactique pour
la médiation ;
* étudier l'émergence de nouvelles figures et pratiques linguistiques de
médiation qui favorisent le dialogue sur les réseaux sociaux et, en
général, sur le Web ;
* interroger le thème de la médiation et des technologies de
l'information, dans la mesure où notre monde, en mutant massivement vers
le numérique, transforme aussi toutes les pratiques, traditions, moyens
et normes ;
* présenter un projet de recherche (en cours ou achevé) qui porte sur
les liens entre la médiation comme processus de communication (éthique)
et le dialogue interculturel.
La date limite pour la soumission des propositions de communication a
été fixée pour le 18 janvier 2016.
Nous avons le plaisir de vous annoncer la présence de quatre
conférenciers invités:
* Odile Challe, Maître de Conférences, (Université Paris Dauphine, CICLAS)
* Michèle Guillaume-Hofnung, Professeure des Universités (Paris-Sud 11 &
Paris 2 Panthéon-Assas) et médiatrice
* John Humbley, Professeur émérite des Universités (Université
Paris-Diderot, CLILLAC-ARP)
*Ioannis Kanellos, Professeur (Télécom Bretagne)
Sur le site du colloque:
http://conferences.telecom-bretagne.eu/glat-padova2016/
vous trouverez tous les détails sur la thématique du colloque, le texte
intégral de l'appel à communications ainsi que des précisions concernant
les modalités de soumission et les actes.
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*
*
APPEL À COMMUNICATIONS
**Modernismes et francophonie : regards croisés**
**7-8 juillet 2016, Durham University, UK**
**
**/Date limite: 30 janvier 2016/*
*Conférenciers:*
Dr. Jonathan Eburne (Penn State)
Professor Susan Harrow (Bristol)
Professor Debarati Sanyal (Berkeley)
L'ambition coloniale de l'hexagone au XIXème siècle renforça la présence
de la culture française sur la scène internationale et influença
l'émergence du mouvement moderniste. On trouve en effet dans les grandes
oeuvres de la métropole, les traces d'une anxiété au sujet de
l'étranger, de l'exotique et de l'altérité. Des écrivains et artistes
issus des colonies comme Aimé Césaire et Assia Djebar utiliseront plus
tard l'esthétique moderniste pour remettre en cause l'hégémonie de
certains discours sur l'histoire et le pouvoir de l'Etat. Du XIXème
siècle à la décolonisation, la carte moderniste de la francophonie
s'étendit de l'Amérique du Nord aux Caraïbes en passant par l'Afrique de
l'Ouest et l'Asie du Sud-Est. Si le lien entre modernisme et
impérialisme français a été établi (Lebovics 2014), la relation entre
expansion coloniale et esthétiques modernistes est encore méconnue. Les
débats sur la dimension coloniale et raciale du modernisme sont encore
largement confinés aux recherches sur la littérature anglophone
(Walkowitz 2006; Sheshagiri 2010). Cependant, sans une compréhension
approfondie de la relation entre colonialisme, échanges transnationaux
et imaginaire moderniste français, nous éludons la diversité ethnique et
artistique de la culture française.
Cette conférence a pour but de rassembler les théories sur le
colonialisme dans le modernisme anglais, et les arts de la francophonie.
S'éloignant d'une vision métropolitaine et urbaine de la modernité, la
conférence explorera l'interconnexion du pouvoir colonial français et de
l'esthétique moderniste. Notre conférence définira le modernisme
français comme une constellation transnationale d'espaces coloniaux et
métropolitains. Nous nous concentrerons sur la localisation du
modernisme, plutôt que sur sa périodisation. Nous poserons les questions
suivantes : quels intérêts institutionnels, disciplinaires et
idéologiques empêchent de penser un modernisme français transnational et
une culture francophone moderniste ? Quelle est la relation entre
l'esthétique moderniste et le flux mondial de capitaux, de biens et de
personnes ? Perpétuons-nous l'impérialisme culturel en imposant une
conception métropolitaine de l'histoire littéraire à la production
artistique francophone?
Nous invitons à proposer des communications qui couvrent la carte
mondiale des modernismes français: le Levant, l'Afrique Sub-Saharienne,
les Caraïbes, la Louisiane, le Québec, le sous-continent indien et le
Pacific Sud.
Nous suggérons les thèmes suivants:
Race, empire, et modernisme;
Décolonisation, le 'postcolonial', et l'esthétique;
Artistes coloniaux imaginant des communautés 'post'-coloniales;
Echanges culturels entre les colonies;
Tensions entre arts autonome et engagé;
Communautés politiques transnationales et modernisme (communisme au
Vietnam et en Algérie; fascisme en Roumanie et en Tunisie);
Sexualité, genre, et classe sociale dans le modernisme
transnational français
Cultures modernistes de la mémoire
Tensions et différences entre avant-gardes et modernisme dans les
cultures transnationales françaises
Géographies modernistes de la modernité
La conférence est financée par la Modern Humanities Research Association
et la Faculty of Arts and Humanities, Durham University.
Les propositions de communication (300 mots maximum) sont à envoyer à
transnationalfrenchmodernisms at gmail.com avant le 30 Janvier 2016.
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*
*
APPEL À COMMUNICATIONS*
*La connexion (plus ou moins) corrélative**
**Université de Strasbourg**
**27-29 octobre 2016**
**
*/*Date limite: 31 janvier 2016*/
*(A) Problématique et état de l'art *
Suivant les différentes travaux menés sur le sujet (Allaire 1982,
Lehmann 1988, Hadermann & al. 2006, Pierrard 2008, Corminboeuf 2009,
Mignon 2009, Svensson 2010, etc.), la corrélation peut être finalement
entendue comme l'expression de toute relation d'interdépendance
morphosyntaxique et/ou sémantique, voire pragmatique, entre deux
séquences, de telle sorte que la présence de la première présuppose la
présence de la seconde, et réciproquement. De l'instauration de cette
relation d'interdépendance procède alors l'effet de connexion qui
caractérise les séquences corrélées (cf. Roig 2013/2015). Par extension,
de l'adjectif corrélatif pourra être donnée la définition suivante : qui
met en relation d'interdépendance morphosyntaxique et/ou sémantique,
voire pragmatique, deux séquences, de telle sorte que la réalisation de
la première oblige la production de la seconde et vice-versa (ibid.). Et
ce sont précisément sur les marqueurs « corrélatifs » que nous entendons
revenir dans le cadre du présent colloque.
En effet, au niveau de la phrase, les structures impliquées par la
corrélation sont nombreuses et relèvent essentiellement de deux types.
La première façon de corréler deux séquences repose sur l'utilisation de
marqueurs corrélatifs :
a) Marqueurs uniques : il s'agit de marqueurs anciennement doubles mais
qui, par grammaticalisation, fonctionnent à ce jour en un seul bloc d'un
point de vue syntaxique. Unités minimales irréductibles, ces marqueurs
permettent l'articulation de deux séquences corrélées surtout par les
procès mis en relation. Ex. : à mesure que/de, au fur et à mesure
de/que, comme, au point que, en corrélation avec, en fonction de,
parallèlement à, en parallèle,...
b) Marqueurs doubles : marqueurs qui fonctionnent par deux, au degré de
grammaticalisation moindre qu'en (a) en raison de la possibilité de
dissocier les deux items (cf. Hadermann et al. 2013). Ex. : ainsi...que,
autant...que, aussi...que, de même...que, mieux...que, moins...que,
plus...que, si...que, tant...que, trop...pour que, aussi...que,
tellement...que,...
Ces deux premières catégories ont fait l'objet de nombreuses études
déjà, à l'inverse de la troisième famille de marqueurs corrélatifs qui a
moins retenu l'attention et qui mérite pourtant qu'on y revienne :
c) Marqueurs binomiaux (voire polynomiaux) : marqueurs qui fonctionnent
toujours par deux minimum. La corrélation, essentiellement
morphosyntaxique à ce niveau mais également sémantique et pragmatique,
oblige à la coprésence de minimum deux membres corrélés en vertu du
principe de coréalisation des items corrélatifs (d'un point de vue
normatif1) : en situation de marqueurs bi-/polynomiaux, en effet, les
instructions interprétatives portées par les marqueurs laissent attendre
une suite qui, dans les faits, se réalise souvent, mais pas
exclusivement, au moyen d'un marqueur du même paradigme ; l'absence
d'éléments subséquents provoquant un sentiment d'incomplétude ou
d'inachèvement. Dans cette catégorie, l'on distingue les cas où : (a)
les termes corrélatifs ne sont morphologiquement pas en tous points
identiques (d'une part...d'autre part, premièrement...deuxièmement, non
seulement...mais, sinon...du moins, celui-ci...celui-là, le premier...le
deuxième, l'un...l'autre,...) ; (b) les termes corrélatifs sont
morphologiquement et lexicalement identiques (mais éventuellement de
sens contraire) : ni...ni, et...et, plus...plus, autant...autant,
tant...tant, tantôt...tantôt, tel...tel,...
La deuxième manière d'associer des séquences par un lien corrélatif
passe par l'emploi de tournures syntaxiques particulières (cf. Allaire
1982, Corminboeuf 2009), comme, sans exhaustivité :
l'absence de connecteur entre deux prédications qui entretiennent un
lien du type protase-apodose,
l'inversion du sujet et du verbe en Préd1 + (que +) énonciation du fait
principal en Préd2 (subordination inverse),
l'emploi d'une forme injonctive en Préd1 + (que +) verbe au subjonctif
en Préd2,
l'usage, enfin, d'adverbes de négation en structure ne V1 pas... que...
ne V2.
La corrélation dessine ainsi un champ d'investigations particulièrement
vaste, et seule une partie de ce champ sera retenue pour ce colloque, à
savoir les schèmes corrélatifs lexicalement marqués (cf. la catégorie
des marqueurs bi-/polynomiaux, principalement), dont les instructions
interprétatives sont données par des marqueurs différents de ceux
logiquement attendus, comme "D'une part (§1). Secondement (§2)" ou les
corrélatives en "Soit (§1). Sinon (§2)".
[1] Premièrement, d'après le JDD, les Parisiens bénéficieraient
d'une diminution du bruit de 1,2 décibel la nuit et de 0,5 le jour. Or,
Il faut savoir que diminuer le volume des nuisances sonores de 1 dB est
imperceptible pour l'oreille humaine.
D'autre part, selon la mairie de Paris, la baisse de la limitation de
vitesse sur le périphérique aurait permis de réduire les bouchons
(« l'effet accordéon »). Or, les Franciliens qui empruntent
régulièrement le périphérique estiment au contraire que le temps passé
dans les embouteillages a plutôt augmenté depuis un an.
(http://www.40millionsdautomobilistes.com/sites/default/files/20150119periphlebilan.pdf)
Ce colloque reviendra donc sur le fonctionnement, synchronique et
diachronique, des items corrélatifs (et, consécutivement, des structures
corrélatives qu'ils composent) échappant peu à peu à la corrélation
lexicale rigidement codifiée (et donc fortement attendue), que ce soit
(A) par le biais d'un croisement avec une autre structure corrélative
(cas de dissymétrie lexicale), et/ou (B) parce que le corrélatif,
initialement de phrase, tend à connaître un emploi d'organisateur
textuel (ou réciproquement). Car les marqueurs corrélatifs phrastiques,
en dépit de la rigidité pensée de la structure syntaxique générée,
peuvent se « métamorphoser » -- se grammaticalisent-ils ? Se
laissent-ils "réanalyser" ? ; cf. Groupe de Fribourg -- en organisateurs
textuels (B1), quand ils ne connaissent le cheminement inverse (B2),
passant alors d'une liaison discursive (énonciative ?) à une liaison
« intraphrastique ».
. Le premier cas de figure est illustré par des corrélatifs comme
soit...soit par exemple. Si l'origine verbale du corrélatif ne fait plus
de doute, le corrélatif a aujourd'hui une propension plus forte à lier
deux syntagmes que deux énoncés phrastiques, mais il peut aussi, dans
certains cas, s'associer à d'autres items comme ou (bien) ou sinon
tandis que parfois même, il tend à disparaitre physiquement.
[2] Tes pauvres restes seront jetés, soit dans un crématoire... [ø]
enterrés dans un endroit quelconque... ou, plus rarement, proposés à la
famille pour être inhumés... (R. Cauvin, P. Bercovici, Les femmes en
blanc : le chant du panaris, 33 | © Dupuis)
[3] Il n'y a donc pas trente-six choix possibles --- mais il y en a !
Soit se soumettre aux injonctions des investisseurs internationaux qui
contraignent et le volume brut de la dette publique et les conditions
dans lesquelles il est contracté. Ou bien, sous l'hypothèse (d'ailleurs
discutable) où l'on désire demeurer dans le registre du financement
obligataire pur, opter pour la renationalisation majoritaire du
financement des déficits en organisant l'allocation massive des épargnes
nationales (évidemment pour les pays, comme la France, qui en
disposent...) vers les titres de l'Etat. (F. Lordon, « Et si on
commençait la démondialisation financière ? », monde-diplomatique.fr,
mai 2010)
Dans ce dernier exemple, la paire de corrélatifs « soit...ou » semblent
entrer dans l'organisation textuelle/discursive du texte, à l'image
peut-être des corrélatifs « D'une part... . D'autre part... »,
« Premièrement... . Deuxièmement... », « Primo... . Secundo... », etc.
Ces derniers, rangés parmi les déterminants de l'énonciation chez Van
Raemdonck et alii (2011 : 165) ou Guimier (2009 : 97) lorsqu'ils
organisent l'argumentation, ne livrent pourtant pas d'« information
relative (1) à la personne énonciative [...], (2) au repère énonciatif
[...] ou (3) à la modalité énonciative » (Wilmet 2003 : 575) en tant que
telle. Par conséquent, soit et ou bien, dans des énoncés tels que [3],
sont-ils vraiment incidents à l'énonciation ? Cette question ouvre la
porte à un autre type d'études sur lequel il sera également intéressant
de revenir dans le cadre de colloque : y a-t-il des marqueurs
corrélatifs qui portent sur l'énonciation ou sur l'organisation
métadiscursive plutôt que sur l'énoncé ? Dans le cas d'une réponse
positive, quelles sont les conditions qui permettent à ces marqueurs
(connecteurs) de porter sur la composante énonciative plutôt que sur
celle de l'énoncé (ou réciproquement) ?
. Le cas B2, faisant état de corrélatifs passant de la liaison textuelle
à la liaison intraphrastique, pourrait être illustrée par des marqueurs
comme cependant et alors (cf. Saez 2009). Comme le remarque Saez,
l'adverbe alors, proprement oppositif/adversatif et temporel, lorsqu'il
est rencontré dans la structure corrélative aux côtés de quand, conduit
parfois à une lecture consécutive.
[4] Il m'a fait un sale coup. Alors je me suis vengée (des années
plus tard) (Le Draoulec & Bras 2007 : 90)
[5] Quand tu seras plus grand, alors tu comprendras (Benzitoun
2007 : 245)
Cette lecture oppositive n'est jamais rencontrée toutefois avec
cependant, bien que cet adverbe connaisse lui aussi les lectures
oppositive et temporelle. « En français contemporain, la valeur
temporelle (simultanéité/concomitance) de cependant est rare, mais tout
de même présente lorsque cependant forme avec que une locution
conjonctive. [...] La valeur temporelle de cependant s'observe également
dans la structure corrélative [quand p, cependant q], qui est aussi très
rare en français contemporain. » (Saez 2009 : 69). Cette même
construction corrélative (= « quand p, cependant q ») « peut avoir soit
une interprétation temporelle soit une interprétation conditionnelle ou
oppositive » (ibid. : 68)
[6] Il pleut, cependant je n'ai pas pris mon parapluie (C.
Marchello-Nizia 2008)
[7] Mais quand Degas parlait d'idées, il pensait cependant à des
discours intérieurs ou à des images, qui, après tout, eussent pu
exprimer des mots, [...] (P. Valéry, in Saez 2009 : 69)
Ces différentes lectures sémantiques, qu'elles résultent d'un schème
syntaxiquement corrélatif ou non, peuvent être motivées, d'après
Marchello-Nizia (2008), par l'évolution diachronique de l'adverbe
cependant, lequel, observe-t-elle, a suivi le processus de
grammaticalisation suivant : [valeur temporelle : concomitance >
opposition > concession].
Partant de cette observation, nous choisirons de nous intéresser
également, dans ce colloque, aux phénomènes d'évolution historique :
quels sont les marqueurs corrélatifs qui évoluent vers des emplois non
corrélatifs ? Quels sont les items qui connaissent le parcours inverse ?
La réponse à ces questions croise par ailleurs de façon obligée le
chemin d'autres questions, comme celles de la cohésion discursive ou de
l'énumération, voire de l'oral et des registres de langue. Parce
qu'elles sont liées de près ou de loin à la problématique de la
« connexion plus tout à fait corrélative », elles seront aussi
intéressantes à étudier, dès lors, dans le cadre de cet événement
scientifique, de même que sera la bienvenue toute contribution abordant
l'une de ces thématiques dans une approche contrastive.
*(B) Modalités pratiques *
*Calendrier *
Remise des propositions de deux pages maximum (bibliographie comprise)
avant le 31/1/2016, à l'adresse courriel suivante :
correlation.strasbourg at gmail.com
*Comité d'organisation*
Audrey Roig, Université Paris Descartes, EDA
Catherine Schnedecker, Université de Strasbourg, LILPA
Dan Van Raemdonck, Université libre de Bruxelles, LaDisco
*Comité scientifique*
Silvia Adler (Université Bar Ilan)
Hava Bat-Zeev Shyldkrot (Université de Tel Aviv)
Marie-José Béguelin (Université de Neuchâtel)
Christophe Benzitoun (Université de Lorraine)
Paul Cappeau (Université de Poitiers)
Bert Cappelle (Université de Lille)
Injoo Choi-Jonin (Université de Toulouse Jean Jaurès)
Bernard Combettes (Université de Lorraine)
Gilles Corminboeuf (Université de Bâle)
Emmanuel Dupraz (Université libre de Bruxelles)
Michèle Fruyt (Université Paris Sorbonne)
Frédéric Gachet (Université de Neuchâtel)
Pascale Hadermann (Université de Gand)
Olga Inkova (Université de Genève)
Veronika Laippala (Université de Turku)
Frédéric Lambert (Université Bordeaux Montaigne)
Dominique Legallois (Université Paris Sorbonne Nouvelle)
Christiane Marchello-Nizia (ENS Lyon)
Claude Muller (Université Bordeaux Montaigne)
Franck Neveu (Université Paris Sorbonne)
Michel Pierrard (Vrije Universiteit Brussel)
Josette Rebeyrolle (Université de Toulouse Jean Jaurès)
Frédéric Sabio (Université d'Aix)
Maria Svensson (Université d'Uppsala)
Marleen Van Peteghem (Université de Gand)
Marc Wilmet (Université libre de Bruxelles)
*(C) Bibliographie indicative *
Allaire S. (1982), Le modèle syntaxique des systèmes corrélatifs : étude
en français moderne, thèse de doctorat, Lille 3, Servic. de reproduction
des thèses.
Benzitoun C. (2007), Description morphosyntaxique du mot « quand » en
français contemporain, thèse de doctorat, Université d'Aix.
Choi-Jonin I. (dir.) (2009), Langages : Constructions et interprétations
des systèmes corrélatifs, Paris, Armand Colin.
Deulofeu J. (2001), « La notion de construction corrélative en français
: typologie et limites », Recherches sur le français parlé, 16, 2001,
103-124.
Guimier C. (2009), « De la comparaison à l'énonciation : le cas de aussi
bien », Langue française, 161, 97-114.
Le Draoulec A, Bras M. (2007) : « Alors as a possible Temporal
Connective in Discourse », Cahiers Chronos, 17, 81-94.
Marchello-Nizia C. (2008), « Le principe de surprise annoncée »,
Discours, 1 : en ligne.
Roig A., Van Raemdonck D. (dir.) (2014), Langue française. Les liaisons
de prédications, Paris, Armand Colin.
Roig A. (2015), La corrélation en français. Étude morphosyntaxique,
Paris, Classiques Garnier.
Saez F. (2009), « De la corrélation temporelle à la connexion
discursive : le cas de cependant et alors », Langages, 174, 67-82.
Saussure L. de, Morency P. (2013), « Adverbiaux temporels et sériels en
usage discursif », in W. de Mulder & al. (dir.), Marqueurs temporels et
modaux en usage, Cahiers Chronos 26, Amsterdam/New-York, Rodopi, 337-354.
Schnedecker C. (2006), De l'un à l'autre et réciproquement... Aspects
sémantiques, discursifs et cognitifs des pronoms anaphoriques corrélés
l'un/l'autre et le premier/le second, Bruxelles, De Boeck.
Van Raemdonck D. (2011), Le sens grammatical. Référentiel à l'usage des
enseignants, PIE Peter Lang, Bruxelles.
Wilmet M. (2010), Grammaire critique du français, 5e éd., Bruxelles,
Duculot.
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*
*APPEL À CONTRIBUTIONS
**GLAD! Revue sur le langage, le genre, les sexualités est heureuse de
lancer un appel à contribution pour son premier numéro !*
/*Date limite: 1er février 2016*/
GLAD! est une revue consacrée aux travaux scientifiques, artistiques et
politiques articulant recherches sur le genre et les sexualités et
recherches sur le langage. C'est une revue en ligne, inter- et
transdisciplinaire, principalement francophone, qui cherche à créer un
espace de discussion et de rencontre entre des travaux, des angles
d'attaque et des pratiques multiples. C'est aussi un espace de
traduction, d'exploration de la langue et de réflexion critique sur les
critères de légitimité linguistique et académique.
Toutes les propositions sont les bienvenues, dès lors qu'elles
articulent langage, genre et sexualités. Ce premier numéro sera un
numéro varia, qui accueillera des travaux d'horizons différents, une
pluralité de perspectives et de formats (texte, audio, vidéo) pour
explorer d'entrée de jeu les possibles scientifiques, artistiques et
politiques de la revue.
Les propositions de contribution seront à envoyer à l'adresse
revue.glad at gmail.com au plus tard le 1er février 2016 :
- pour les articles scientifiques, sous forme de résumé d'une à deux
pages (3 000 à 6 000 signes) ;
- pour les autres contributions (entretiens, débats, créations
littéraires ou artistiques, textes politiques, informations et
actualités en genre et langage), sous forme de proposition ou sous leur
forme finale.
La politique éditoriale, les modalités de proposition de contribution,
les modalités d'évaluation des articles scientifiques et la composition
du comité scientifique actuel figurent dans l'appel joint à ce mail,
aussi disponible sur gsl.hypotheses.org/531.
Présentation de la revue
La question du langage touche aux dimensions idéologique et matérielle
du genre et des sexualités comme rapports de pouvoir : comment le genre
signifie-t-il ? Quels sont les mécanismes (sociaux, discursifs,
sémiotiques, linguistiques) de cette production de sens ? Comment se
(dé/re)construisent les sexualités dans / par / hors le langage ?
À travers cette revue, nous souhaitons proposer un espace pour des
recherches inscrites dans différentes disciplines, partageant à la fois
une compréhension critique de la langue et du discours comme des objets
polysémiques et non transparents, une prise en compte des rapports de
pouvoir dans l'analyse linguistique, une lecture non essentialiste du
sexe et une reconnaissance de la dimension agissante du langage sur les
catégories de genre.
Nous sommes également intéressé-es par des interventions qui
questionnent le cadre esquissé ici, à partir d'autres approches
théoriques. Par ailleurs, les chercheur.e.s dont ce n'est pas le thème
principal sont encouragé.es à faire des propositions pour explorer ces
questions. Enfin, cet appel s'adresse tant aux scientifiques (avec ou
sans rattachement institutionnel) qu'aux praticien.nes (pratiques
artistiques, pratiques politiques, pratiques du quotidien).
L'originalité du projet tient à sa thématique, inédite, mais également à
sa ligne éditoriale, articulant quatre principes : la valorisation des
recherches minoritaires et/ou menées depuis les marges (y compris la
jeune recherche), l'inter- et la transdisciplinarité, une ouverture
particulière à toutes les francophonies et une réflexion sur les
modalités de production et de diffusion des savoirs contemporains sur le
genre.
*Calendrier*
1er février 2016 Envoi des résumés de propositions
1er mars 2016 Retour du comité de rédaction sur les
propositions
1er juin 2016 Envoi des contributions complètes
20 juillet 2016 Première notification aux auteurs
1er novembre 2016 Publication
Site: http://gsl.hypotheses.org/531
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO
*
*APPEL À COMMUNICATIONS**
**
**Imaginaire du terrain vague**
**Colloque interdisciplinaire en recherche et en recherche-création**
**organisé dans le cadre de l'ACFAS, le mercredi 11 et le jeudi 12 mai
2016,**
**par Élise Lepage (Université de Waterloo) et Isabelle Miron (UQÀM)**
**
*/*Date limite: 12 février 2016 */
Ce colloque en recherche-création propose de rassembler chercheurs et
créateurs en littérature et en arts visuels pour réfléchir à ce que
représente le terrain vague dans l'imaginaire contemporain. Espace
interlope à la mémoire souvent stratifiée, le terrain vague peut être vu
comme un espace-temps transitoire vers une réinvention et une
réappropriation. Également symbole d'une vacance, cette waste land ou no
man's land peut aussi avoir une fonction salvatrice, à la fois jachère
nécessaire et lieu de réappropriation du pouvoir citoyen. Il peut en ce
sens susciter des intérêts politiques ou financiers : les promoteurs
voient en lui un potentiel à développer et explique peut-être sa
raréfaction au sein des villes. Ces rapports de pouvoir ne sont pourtant
pas le seul avenir envisageable: cet espace liminaire, source de liberté
et d'inventivité, demande à être déchiffré symboliquement autant qu'à
être défriché matériellement; son caractère marginal fait de lui une
matrice à nouvelles idées et nouveaux regards sur le monde. À cet égard,
il peut offrir l'image même de la disposition mentale que nécessitent
tant la recherche que la création. Il peut alors conserver son statut de
terrain vague et indéfini de façon plus pérenne, être valorisé comme tel
et se laisser lentement apprivoiser et réinventer par des actions
communautaires et/ou esthétiques.
Quelques pistes de réflexion (non exhaustives) :
Où (sur le plan autant spatial que métaphorique) se situe le terrain vague?
Comment s'intègre-t-il (ou non) dans un périmètre plus large?
À quelles figures donne-t-il naissance?
Par qui et comment est-il investi, dans les faits et dans l'imaginaire?
Quels enjeux éthiques ou esthétiques pose-t-il?
Quels rapports de force ou quelles relations se nouent autour du terrain
vague?
Quels genres de poétiques engendre-t-il?
Quels genres littéraires ou langages esthétiques l'investissent?
Comment explorer les strates mémorielles et les processus de
sédimentation de ce genre d'espace?
Ce colloque interdisciplinaire se situe à la croisée entre recherche
scientifique et création artistique. Il vise en ce sens à réunir des
intervenants provenant du milieu universitaire (autant en recherche
qu'en recherche-création) et des milieux de la création (artistes
visuels, poètes, essayistes, etc.) afin de réfléchir à ce qu'est et ce
que pourrait être le terrain vague en contexte urbain.
Ce colloque accueille des communications scientifiques, des
communications en recherche-création, mais aussi des interventions de
formats plus libres. Il se clôturera par une table-ronde d'auteurs,
d'artistes et de chercheurs, ainsi que par une exposition
d'oeuvres/installations/ performances liées à l'imaginaire du terrain vague.
Les propositions d'intervention/participation, longues d'environ 250
mots et accompagnées d'une brève notice bio-bibliographique, doivent
être envoyées à miron.isabelle at uqam.ca et elepage at uwaterloo.ca avant le
12 février 2016.
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*
*APPEL À CONTRIBUTIONS
**Revue Mélanges francophones**
**Vol. X, No 13 / 2016*
*Pratique et création littéraires, linguistiques et didactiques dans les
espaces francophones et non francophones. Perspectives (inter)culturelles*
/*Date limite: 15 février 2016*/
Département de Langue et littérature françaises
Centre de recherches Théorie et Pratique du Discours
Faculté des Lettres
Université « Duna(rea de Jos » de Galat,i, Roumanie
Référence bibliographique :
Mélanges Francophones. Annales de l'Université "Duna(rea de Jos" de
Galat,i, Fascicule XXIII. Galat,i: Galati University Press. ISSN 1843-8539
*Argumentaire*
L'espace francophone, tout comme les espaces non francophones, sont des
lieux où l'on se pose la question du dialogue des cultures en même temps
que des conflits possibles. La mobilité physique et virtuelle des gens
et des communautés permet la migration d'idées, de croyances, de
pensées, d'attitudes, leur changement continu dans une dynamique qui
appelle la réflexion.
D'un côté, la prise de conscience des différences culturelles est d'une
importance capitale, puisque les groupes multiculturels sont de plus en
plus fréquents dans tous les milieux sociaux et professionnels et on a
la tendance chacun et chacune de développer sa propre « culture
internationale ». De l'autre côté, « la culture de l'Autre » ou « l'art
de lire / interpréter l'Autre » permet au sujet humain de se développer
en toute liberté, pour des raisons diverses, libres de toute contrainte.
Pour établir un dialogue entre les cultures dans le monde contemporain,
il faut développer des compétences communicatives (inter)culturelles :
être ouvert à des perspectives variées ;
promouvoir les dialogues interculturels ;
réfléchir sur les valeurs et les comportements propres à la culture
autochtone et à la culture des autres ;
développer et adopter des aptitudes d'observation, d'interprétation et
de critique ;
sensibiliser aux aspects de l'utilisation de la langue déterminés par la
culture ;
susciter une prise de conscience des différences interculturelles dans
les valeurs, les comportements et les manières de réflexion.
À présent, la diversité culturelle semble devenir une norme. L'éducation
interculturelle est devenue déjà une priorité pour les institutions
d'éducation. Dans ce contexte, il y a des questions qui se posent et qui
visent les représentations littéraires, linguistiques et didactiques du
contexte actuel :
Quelles seraient les stratégies à adopter face à la pluralité littéraire
et linguistique ?
Comment les enseignants pourraient-ils répondre au défi que représentent
les diversités culturelles ?
Quels défis d'interprétation, quelles stratégies de communication pour
les usagers contemporains des systèmes de signes linguistiques et non
linguistiques ?
Pour répondre de manière argumentée à ces questions, on propose les
pistes (non exhaustives) de recherche centrées sur la dynamique et les
pratiques interculturelles dans le monde contemporain :
1. Identités culturelles et conflits entre cultures
2. Références littéraires, historiques, politiques
3. Langues et cultures étrangères
4. Communication interculturelle
5. Statut des langues majoritaires / minoritaires
6. Enseignement et formations interculturelles
7. Enseignement plurilingue
8. Discours des métiers, jargons, argots, néologie
9. Variétés linguistiques et traduction
10. Approches sémiotiques et rhétoriques des discours
11. Bibliophilie et édition digitale
12. Communication virtuelle et dans les réseaux sociaux
*Soumission*
Les propositions doivent comporter un résumé (300 mots environ), 4
mots-clés et références bibliographiques et seront envoyées aux adresses
électroniques suivantes :
Elena.Costandache at ugal.ro
Mirela.Dragoi at ugal.ro
Alina.Ganea at ugal.ro
*Publication*
Les propositions retenues seront publiées dans la revue Mélanges
Francophones, volume X, no. 13, à paraître en décembre 2016 aux Presses
Universitaires de l'Université « Duna(rea de Jos » de Galat,i, en
Roumanie. Cette revue scientifique est indexée dans la base de données
EBSCO.
*Chronogrammes *
1. Date limite de réception des résumés : 15 février 2016
2. Notification de décision du comité de lecture / rédaction : 28
février 2016
3. Date limite de réception des contributions : 20 mars 2016
4. Date de publication des contributions : 15 décembre 2016
*Comité scientifique*
Mohammed ALKHATIB, Universite? de Nizwa, Sultanat d'Oman
Elizabeth DUROT-BOUCE?, Universite? du Havre, France
Alexandra CUNIT,A(, Université de Bucarest, Roumanie
Anna DUTKA-MANKOWSKA, Institut de Philologie Romane, Universite? de Varsovie
Muriel FENDRICH, Universite? du Havre, France
Anca GÂT,A(, Université « Duna(rea de Jos », Galat,i, Roumanie
Araceli GO?MEZ FERNA?NDEZ, Universite? Nationale d'e?ducation à
distance, Madrid, Espagne
Marina MURES,ANU IONESCU, Université « AL. I. Cuza » Ias,i, Roumanie
Michel OTTEN, Université Catholique de Louvain, Belgique
Floriana POPESCU, Université « Duna(rea de Jos », Galat,i, Roumanie
Zhihong PU, Université Sun Yat-sen, Chine
Lydia SCIRIHA, Université de Malte, Malte
Carmen S,tefania STOEAN, Académie des Sciences Économiques, Bucarest,
Roumanie
*Comité éditorial *
Alina GANEA, rédacteur en chef, Université « Duna(rea de Jos », Galat,i,
Roumanie
Elena COSTANDACHE, secrétaire de rédaction, Université « Duna(rea de Jos
», Galat,i, Roumanie
Eugenia ALAMAN, Université « Duna(rea de Jos », Galat,i, Roumanie
Carmen ANDREI, Université « Duna(rea de Jos », Galat,i, Roumanie
Mirela DRA(GOI, Université « Duna(rea de Jos », Galat,i, Roumanie
Gabriela SCRIPNIC, Université « Duna(rea de Jos », Galat,i, Roumanie
Angelica VÂLCU, Université « Duna(rea de Jos », Galat,i, Roumanie
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*
*APPEL À CONTRIBUTIONS*
*Colloque international **
**« 50 ans d'enseignement et de recherche au Département de français de
l'Université de Tirana »**
**5 mai 2016**
**
*/*Date limite: 26 février 2016*/
À l'occasion de son cinquantenaire, le Département de français de
l'Université de Tirana organise un Colloque international dédié à
l'enseignement et à la recherche dans les domaines du Français langue
étrangère, de la traduction, de la littérature et de la communication.
Des spécialistes de ces domaines, des professeurs, des chercheurs, des
jeunes doctorants nationaux et internationaux sont invités à participer
dans ce colloque en apportant les résultats de leurs recherches
nouvelles et leurs expériences.
Fondé en 1966, le Département de français avait pour ambition initiale
la formation des futurs enseignants de la langue française. À côté de
l'enseignement, l'activité du département a été accompagnée de
nombreuses recherches scientifiques dans les domaines de la linguistique
et de la littérature. D'illustres personnalités et chercheurs albanais :
linguistes, hommes de lettres, publicistes, lexicographes, traducteurs
et journalistes, ont enseigné dans ce département au fil des années.
Actuellement, le Département offre des programmes d'études en
enseignement, traduction/interprétation et communication. Il est
également un centre important qui déploie une vaste activité
scientifique, notamment par l'organisation des colloques et des
publications scientifiques, la participation à des projets
internationaux et la coopération avec les universités étrangères les
plus renommées. Il joue un rôle irremplaçable à la propagation de la
langue française et de la culture francophone.
Dans le cadre de ce colloque, les intervenants albanais et étrangers
sont invités à s'inspirer des axes suivants :
*Linguistique *
L'influence de la pensée théorique francophone sur la consolidation de
l'école albanaise de linguistique.
Les questions d'étude et de recherche dans le domaine de la
linguistique: apports et dynamiques en morphologie, syntaxe, sémantique,
lexicologie, lexicographie, linguistique textuelle, analyse du discours,
etc.
*Didactique des langues *
Un regard diachronique sur l'enseignement du français dans le contexte
albanais.
L'évolution des méthodologies, des moyens, des nouvelles technologies
utilisées dans l'enseignement/apprentissage (TICE), des pratiques et des
représentations des enseignants.
Le Cadre européen commun de référence (CECR) et la conception et
l'utilisation des manuels de FLE.
Les traits de la culture d'enseignement et de la culture d'apprentissage
de la langue étrangère à différents niveaux (du français précoce
jusqu'au niveau universitaire).
Les aspects de l'enseignement et de la recherche en/sur le français.
*Traduction*
L'histoire des traductions en Albanie : les origines et les motifs de la
traduction, les traducteurs et les oeuvres, les moments importants de la
traduction littéraire et la place de la traduction dans la littérature
et la culture d'accueil.
La qualité des traductions et les facteurs qui y influencent aujourd´hui.
Traduction universitaire versus traduction professionnelle : deux
pratiques pédagogiques à objectifs différents, mais aux mêmes principes
d'application.
*Communication *
Le contexte albanais et les sciences de la communication.
Pluriculturalisme, culture et tourisme : trois priorités du futur.
La formation universitaire interdisciplinaire en fonction de la
professionnalisation dans les domaines du tourisme et de la culture.
Les évolutions et les recherches en communication interculturelle et
touristique.
*Littérature française et francophone*
La réception de la littérature française et francophone en Albanie.
Le récit de soi et la (re)construction d'une identité.
L'auteur entre le Même et l'Autre, l'entre-deux culturel et social dans
la littérature de migration.
Le jeu de mémoire face aux lieux et temps réels et lieux et temps
reconstruits -- l'effet des mots et des images.
L'enseignement du texte littéraire : réalités et perspectives.
*Modalités d'organisation du colloque :*
1. Conférences plénières
2. Sessions de communications : (20 minutes de communication + 10
minutes de discussions)
*Modalités de soumission*
Un résumé de 400 mots (bibliographie obligatoire), mentionnant le nom de
l'auteur, son institution de rattachement et son courriel. Il est à
adresser en fichier attaché à l'adresse suivante :
colloqueunitirana2016 at gmail.com
Langue de travail : Français, Albanais
Date limite pour la soumission des propositions : 26 février 2016.
Notification aux auteurs des propositions : 25 mars 2016
Publication des Actes du colloque : Les Actes du colloque seront édités
sous forme de volume imprimé après avis favorable du comité scientifique.
Frais d´inscription : 10 EUR
La taxe est à payer au moment de l'inscription au colloque.
Les frais de voyage et de séjour sont à la charge des participants.
*COMITÉ SCIENTIFIQUE *
Prof.Dr. Nonda Varfi, Département de français, Université de Tirana
Prof.Dr. Drita Hadaj, Département de français, Université de Tirana
Prof.Dr. Raul Lilo, Département de français, Université de Tirana
Prof.Dr. Andromaqi Haloçi, Département de français, Université de Tirana
Prof.Dr. Saverina Pasho, Département de français, Université de Tirana
Prof.Dr. Esmeralda Kromidha, Département de français, Université de Tirana
Prof.Dr. Eldina Nasufi, Département de français, Université de Tirana
Prof.Dr. Carmen Stoean, Académie des sciences économiques, département
des langues romanes, Bucarest, Roumanie
Prof.Dr. Georges Antoniadis, Université Stendhal-Grenoble 3, France
Professeur Assistant Christian Papas, Département de Traduction, de
Langues Etrangères et d'Interprétation, Université Ionienne, Corfou
Prof.Asoc. Dr. Alba Frashëri, Département de français, Université de Tirana
Prof.Asoc.Dr. Lorena Dedja, Département de français, Université de Tirana
*COMITÉ D'ORGANISATION*
Prof. Asoc. Dr. Lorena Dedja
Prof.Asoc. Dr. Alba Frashëri
Dr. Drita Rira
Dr. Fjoralba Dado
Dr. Laureta Mema
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO
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