[Liste-framonde] Brève 3 décembre 2012

Karine GUENETTE karine.guenette at auf.org
Lun 3 Déc 12:44:46 EST 2012


*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE
*

*Appel à communication*

*La terminologie grammaticale de l'espagnol et du français : émergences 
et transpositions, traductions et contextualisations*

Colloque international, jeudi 25 et vendredi 26 avril 2013, Université 
de Grenade - Facultad de Filosofía y Letras
/*
Date limite : 15 décembre 2012*/

organisé par :
L'Université de Grenade
Départements de Filología Española, Filología Francesa, Didáctica de la 
Lengua y la Literatura
et
l'Université Paris III-Sorbonne Nouvelle
Grammaire et contextualisations (GRAC)
Didactique des langues, des textes et des cultures
(DILTEC, Equipe associée 2288)

Avec le soutien de
la Sociedad Española para la Historia de las Enseñanzas Lingüísticas (SEHEL)


On pose que les grammaires sont à considérer comme des instruments de 
diffusion de savoirs savants, ceux élaborés dans des communautés de 
pratique comme celle des grammairiens, jusqu'à il n'y a guère, et 
aujourd'hui des linguistes, étant entendu que cette distinction 
elle-même s'est constituée historiquement. Elles sont destinées à une 
utilisation autodidacte ou en parallèle avec un enseignement, pour des 
apprentissages systématiques ou des consultations occasionnelles, en cas 
de difficultés. Elles sont à considérer comme des « modes d'emploi des 
langues », à visée pratique, conçus pour permettre de remédier aux 
difficultés et dysfonctionnements, mais articulant description et 
explications.
Ces discours de diffusion des connaissances répondent au principe 
général de l'adaptation, à entendre comme toute forme de variation par 
rapport au discours savant et au discours « moyen/ordinaire » (issu du 
précédent) de la grammaire française du français, à des utilisateurs 
'non savants » en un contexte culturel, éducatif et sociolinguistique donné.
Les formes de l'adaptation, qui seront au centre de cette rencontre, 
sont d'origines et de nature diverses :
elles peuvent être de pures créations individuelles ou relever des 
conditions cognitives et sociales de la néologie lexicale 
terminologique, dans l'effort incessant de créer des termes en langue 
pour dire la langue. Elles peuvent alors ne rien devoir directement au 
contexte d'utilisation en tant que tel mais relever en amont des 
conditions de production de la créativité néologique grammaticale. Et 
l'étude de la « réussite » (c'est-à-dire de la diffusion) des créations 
terminologiques est alors stratégique ;
[thème A]

l'adaptation peut prendre la forme de la transposition didactique (par 
opposition au concept récent de manuélisation qui est plutôt 
d'orientation appréciative, en ce qu'il souligne des déperditions dues à 
la transposition). Est alors à questionner la nature de la « qualité » 
du discours grammatical des ouvrages de divulgation, laquelle est censée 
répondre aux critères généraux de qualité de tout instrument de 
référence, comme la clarté de la dénomination, sa stabilité ou 
l'accessibilité à des non-spécialistes (par recours à des analogies dans 
d'autres domaines...) ou à des utilisateurs non natifs peu compétents en 
français (d'où l'emploi de la langue première dans les grammaires 
produites in situ) ;
[thème B]

l'adaptation à un lectorat situé, c'est-à-dire à un contexte 
(linguistique, métalinguistique, culturel...) donné, peut prendre des 
formes variées, probablement situées sur un continuum de différences, 
que la recherche aura à mettre en évidence, comme par exemple la 
« traduction » de la terminologie originelle qui peut prendre la forme 
de la création d'équivalents terminologiques, réputés analogues dans les 
deux langues tout autant que compréhensibles dans la langue du contexte, 
surtout dans les cas où celle-ci ne présente pas de catégories 
équivalentes (comment « traduire » des termes désignant des catégories 
du français qui n'existent pas dans la langue  première des 
utilisateurs ?). Les stratégies de médiation entre le latin, l'espagnol 
et le français sont alors à explorer ;
[thème C]

enfin, les adaptations peuvent être des contextualisations de la 
description standard moyenne de référence, en tant que modifications de 
la description du français (et non exclusivement de la terminologie 
grammaticale) par réorganisations de celle-ci en fonction des 
catégories, classes, structures, opérations et relations utilisées pour 
décrire les langues du contexte, familières aux apprenants, en 
particulier leur langue de scolarisation (comme, par ex. : la 
présentation en parallèle de c'est/il y a, groupage non usité dans les 
grammaires françaises de référence ou la proximité phonétique de c'è 
italien et c'est français, qui peut conduire à « surdécrire » le 
fonctionnement de ce dernier élément et à créer des catégories inédites 
comme « c'est, pléonastique »).
[thème D]


Ces adaptations ne sont pas à situer uniquement sur l'axe « descendant » 
savoirs savants / savoirs didactisés : elles sont aussi à considérer 
dans le cadre d'interrelations entre :

L'enseignement de l'espagnol langue maternelle ou langue de 
scolarisation (ELM) et celui de l'espagnol comme langue étrangère (ELE) ;
[domaine 1 ]

L'enseignement de l'espagnol langue maternelle ou langue de 
scolarisation (ELM) et celui des langues régionales (LR), comme matière 
spécifique ;
[domaine 2]

L'enseignement du français langue étrangère (FLE) et celui de l'ELM, 
puisque les apprenants sont grammatisés dans cette langue ou dans une LR ;
[domaine 3]

L'enseignement de l'ELE et de celui du français langue étrangère où des 
symétries de traitement pourraient se manifester ;
[domaine 4]

L'enseignement de l'ELM et celui du français langue maternelle (FLM) 
dans leur relations historiques à la grammaire latine et en considérant 
la créativité terminologique grammaticale contemporaine
[domaine 5]

Tous les domaines précédents pourront être interrogés du point de vue de 
l'émergence des catégories (et de leurs traductions, contextualisations) 
et de leur transformations historiques dans la description des deux 
langues ainsi inter reliées [domaine 6]

Les langues de travail principales sont l'espagnol et le français. 
D'autres langues pourront être utilisées pour les communications, si des 
résumés dans ces deux langues sont rendus disponibles


Un résumé de 500 mots est à envoyer précisant le thème choisi (de A à D) 
et le domaine concerné (de 1 à 6)
Ce résumé comportera une présentation du contexte, la problématique 
théorique et la démarche méthodologique. Dix références bibliographiques 
(qui ne sont pas comptées dans le résumé) sont attendues. Elles doivent 
éviter de mentionner l'auteur de la communication.
Chaque présentation comprendra aussi :
- 3 mots clés ;
- les nom et prénom des auteurs ;
- leur statut et leur institution principale de rattachement 
(enseignement) ;
- leur équipe, groupe, laboratoire... de recherche ;
- leur adresse électronique et postale ;
- les langues connues (en particulier connaissance en réception de 
l'espagnol, du français...).

Chaque proposition fera l'objet d'une double évaluation anonyme par le 
Comité scientifique
Les propositions sont à envoyer à la fois à:
Javier Suso López : jsuso at ugr.es
et à
Cécile Bruley : cecile.bruley at univ-paris3.fr

Droits d'inscription: 60 EUR
(donnant droit à l'édition correspondante, sous condition de l'avis 
favorable du Comité scientifique)

Calendrier
Soumission : 15 décembre 2012
Retour aux auteurs après expertise : 15 janvier 2013


Comité scientifique

José María Becerra Hidalgo (Universitñé de Grenade) Espagne
Michel Berré (Université de Mons) Belgique
Olivier Bertrand (Ecole Polytechnique, Paris) France
Henri Besse (ENS Lyon) France
Jean-Louis Chiss (Université Paris III) France
Jean-Pierre Cuq (Université de Nice Sofia-Antipolis) France
Marie Eve Damar (Université Libre de Bruxelles) Belgique
Colette Feuillard (Université Paris Descartes) France
Laurent Gajo (Université de Genève) Suisse
Pierre-Patrick Haillet (Université de Cergy-Pontoise) France
Jean-Michel Kalmbach (Université de Jüvasküla) Finlande
Daniel Luzzati (Université du Maine) France
Danielle Manesse (Université Paris III) France
Antonio Martínez González (Université de Grenade) Espagne
Franz-Jospeh Meissner (Université de Gissen) Allemagne
Ana Clara Santos (Université d'Algarve) Portugal
Javier Villoria Prieto (Université de Grenade) Espagne


Comité d'organisation
Pour SEHEL - Granada
Javier Suso López
Mª Eugenia Fernández Fraile
Esteban Montoro del Arco

Pour GRAC - Paris
Jean-Claude Beacco
Cécile Bruley
Sofia Stratilaki
Corinne Weber

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BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE


Appel à contribution

Écrivain.e.s asiatiques d'expression française*

Congrès 2013 de la Fédération Canadienne des Sciences Humaines, 
University of Victoria, Colombie-Britannique, 1er-4 juin 2013

/*Date limite : le 15 décembre 201*2/


Il existe une littérature asiatique d'expression française dès le 
tournant du dix-neuvième siècle, mais c'est surtout à partir des années 
1980 que l'on constate une forte production d'oeuvres venues de Chine, 
du Vietnam, de Corée, du Japon... ou dont les auteur.e.s résident en 
France ou au Canada mais sont originaires de ces pays. Il ne s'agit pas 
tant ici de phénomène postcolonial, comme ce pourrait être le cas pour 
d'autres régions du globe. En effet, si le Cambodge, le Laos ou le 
Vietnam sont membres de la Francophonie, beaucoup de ceux et celles qui 
écrivent en français sont issu.e.s d'espaces non francophones -- il y a 
également une littérature francophone en Chine, en Corée ou au Japon. 
Pour certain.e.s de ces écrivain.e.s le français a été un choix, est 
devenu langue d'adoption. La postmodernité et ses nouveaux flux 
migratoires expliquent aussi l'étendue de cette nouvelle géographie 
littéraire.

Constater l'étendue de cette production n'est pas conclure à un 
'imaginaire asiatique'. C'est toutefois l'occasion de proposer de 
réfléchir sur le phénomène lui-même et sur ses effets -- peut-être en 
particulier sur l'horizon d'attente de lecteurs européens ou 
nord-américains qui projettent leur propre imaginaire (notion 
d'exotisme, orientalisme) sur ces oeuvres et leurs auteur.e.s venu.e.s 
de diverses aires culturelles. C'est aussi une opportunité de faire 
dialoguer des cadres théoriques, par exemple de développer la notion de 
transidentité qui, comme l'a noté Sophie Croiset, 
[http://trans.revues.org/336] a été largement diffusée dans les gender 
studies : comprise comme un changement d'identité sexuelle elle pourrait 
servir de point de départ pour interroger d'autres aspects de 
l'identité, en particulier la position de l'écrivain hors langue.

Nous proposons quelques autres thèmes d'exploration et de réflexion qui 
pourraient s'attacher à une seule oeuvre ou auteur/e d'expression 
française d'origine asiatique, vivant dans un pays asiatique ou ayant 
émigré, ou encore adopter une approche contrastive ou plus générale. 
Nous sollicitons, entre autres sujets, les communications et discussions 
portant sur:

- La place du lieu d'origine/celle du lieu d'arrivée

- Appropriation des lieux

- Esthétique de la mémoire

- Le dialogue des cultures

- Marques du lointain ou de l'altérité

- Exil en filigrane/Exil implicite/Exil énoncé

- Exil et non-lieu

- Le goût de l'exil : gourmandise et nostalgie

- Le dire et les imaginaires culinaires

- Intériorisation

- Nomadisme et ancrages

- La ville, refuge anonyme/aliénation ; rapport dialogique à la ville

- Territorialité/dis-locations spatiales

- La langue autre : amours et désamours

- La récriture de soi

- La place de la philosophie asiatique : bouddhisme, taoïsme, confucianisme

Les responsables de l'atelier :

Kyeongmi Kim-Bernard, MacEwan University

KimBernardK at macewan.ca


Gabrielle Parker, Middlesex University

g.parker at mdx.ac.uk


Pour proposer une communication:

Veuillez envoyer votre proposition de communication avant le 15 décembre 
2012 par courriel aux responsables (ci-dessus). Les responsables 
d'atelier transmettront leur avis à la direction de la programmation 
après l'examen des propositions (les soumissions acceptées le resteront, 
les propositions non acceptées seront examinées par un Comité 
d'évaluation indépendant pour décider de leur acceptabilité au titre de 
l'Atelier « Communications libres »).??

La proposition doit inclure le titre et le résumé (environ 250 mots) de 
la communication proposée, votre nom, votre adresse postale et votre 
affiliation, ainsi que le titre de l'atelier en vue duquel la 
proposition est formulée.??

Il faut être membre en règle de l'Association des Professeur.e.s de 
Français des Universités et Collèges Canadiens (APFUCC) au moment de 
présenter la communication.?

Renseignements pratiques :

http://www.fedcan.ca/fr

http://www.apfucc.net*
*
*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE*

-- 
Karine Guénette
Responsable de projet
Pôle Francophonie Universitaire
Agence universitaire de la Francophonie
Case postale du Musée C.P. 49714
Montréal, (Québec) H3T 2A5 Canada
Tél: +1 514 343 6630 poste 5098
Fax: +1 514 343 5783

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