[Liste-framonde] Brève FRAMONDE 14 juin 2012

victorine michalon-brodeur victorine.michalon-brodeur at auf.org
Jeu 14 Juin 11:41:58 EDT 2012


*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO

Appel à contributions Colloque SHESL/HTL 2013
http://www.shesl.org/rubrique.php3?id_rubrique=73
Écriture(s) et représentations du langage et des langues*

Julie Lefebvre, Université de Lorraine, CREM (EA 3476).
Christian Puech, Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3, HTL (UMR 7597).

Ce titre en forme de chiasme peut s'entendre en deux sens : l'écriture 
comme représentation de la langue/ la place des représentations de 
l'écriture dans la description linguistique. Premier des « outils 
linguistiques », première « révolution technologique » dans le registre 
des arts du langage (Auroux 1994), l'écriture apparaît en effet comme la 
condition même de l'activité métalinguistique qui aboutit dans 
l'histoire des idées linguistiques à la grammatisation des langues, aux 
théorisations du langage et des langues, à la naissance des traditions. 
D'un autre côté, les descriptions linguistiques ont pu au cours de 
l'histoire et dans des contextes culturels variés accorder à l'écriture 
une attention spéciale. Laquelle ? Pour son édition 2013, le colloque 
annuel SHESL/HTL souhaite revenir sur cette condition -- purement 
empirique -- du développement de traditions métalinguistiques certes 
diverses, mais qui partagent cet enracinement dans des systèmes de 
notations de la parole. L'objectif du colloque serait donc de revenir 
sur les représentations que donnent de leur condition de possibilité 
(l'écriture) les traditions grammaticales et linguistiques à des époques 
et dans des lieux différents.

Trois axes principaux pourraient être envisagés :
1) La langue, l'écrit, le texte
- L'histoire de l'écriture (J. Février, M. Cohen, I. Gelb...) peut-elle 
tenir lieu de théorie de l'écriture ?
- Dans quelle mesure les descriptions grammaticales/linguistiques 
tiennent-elle compte de la différence oral/écrit ?
- Quel rapport entre unités linguistiques et unités graphiques ?
- Le phonème est-il un artefact, produit de la transposition graphique 
de la parole ?
- Dans quelle mesure la prise en compte des propriétés des espaces 
graphiques (supports, mises en page, matérialité de la mise en texte, 
etc.) fait-elle partie de la description linguistique ?

2) Diversité des systèmes d'écriture et des systèmes linguistiques
- Diversité linguistique et diversité des systèmes d'écriture (emprunts, 
adaptations, changements...).
- Typologies linguistiques et typologies des systèmes d'écriture.
- Comment évolue une langue écrite qui n'est plus parlée ?

3) Anthropologie, archéologie, histoire
- Que nous apprennent l'anthropologie, l'archéologie, l'histoire... de 
l'écriture quant à l'émergence d'une conscience métalinguistique explicite ?
- Quelles différences entre graphismes (dessins, signes graphiques, 
peintures pariétales...) et écritures ?
- Que change le « passage à l'écrit » d'une langue parlée ?
- En quoi et comment les pratiques de transmission/ acquisition de la 
literacy (ou « litteratie », selon les Québéquois) ont-elles donné une 
impulsion à l'émergence de la grammaire ou contribué à leur 
développement. Sous quelle forme ?

Dans ce cadre général, on s'intéressera aux travaux (grammaires, 
traités, manuels, essais) consacrés à la description et/ou à la 
théorisation de la langue et permettant d'appréhender, directement ou 
non, un travail de description et/ou de théorisation de l'écriture.
Si les structuralismes linguistiques ont permis de faire émerger une 
partie de ces questions hors du privilège exclusif accordé auparavant à 
l'histoire de l'écriture, il nous semble intéressant de faire dialoguer 
le traitement de la question de l'écriture avec d'autres moments et 
d'autres traditions de
théorisation s'ancrant dans d'autres systèmes d'écriture 
(logographiques, pictographiques, syllabiques, hiéroglyphiques) et 
d'autres types de représentations.
Sans exclure a priori ni les questions concernant l'orthographe, ni 
celles concernant les processus d'acquisition de l'écrit, nous 
souhaitons que les propositions concernant ces questions s'intègrent 
dans cette problématique générale à la fois historique et épistémologique.
. Dates : 25-26 janvier 2013
. Lieu : Paris (salles à préciser)
Comité scientifique (à compléter) : Sylvie Archaimbault, Emilie Aussant, 
Jean-Louis Chiss, Franck Cinato, Bernard Colombat, Charles de 
Lamberterie, Béatrice Fraenkel, Jean-Patrick Guillaume, Julie Lefebvre, 
Christian Puech, Akira Terada
Comité d'organisation : Sylvie Archaimbault, Michèle Ballinger, 
Valentina Bisconti, Danielle Candel, Bernard Colombat, Jean-Patrick 
Guillaume, Julie Lefebvre, Jacqueline Léon, Valelia Muni-Toke, Christian 
Puech, Pascale Rabault-Feuerhahn
Merci de nous transmettre votre résumé avant le 20 juin 2012 (Objet : 
SHESL 2013). Réponses à partir du 15 juillet.
Le résumé, de 300 mots maximum, avec bibliographie et mots-clés est à 
envoyer à : Christian.puech at univ-paris3.fr , Julie.lefebvre at univ-metz.fr 
, jleon at linguist.jussieu.fr*

**BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*

-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: <http://listes.auf.org/pipermail/liste-framonde/attachments/20120614/a208c9c8/attachment.html>


Plus d'informations sur la liste de diffusion Liste-framonde