[Liste-framonde] FRAMONDE - Brèves 11 mai 2011

Amélie Nadeau amelie.nadeau at auf.org
Mer 11 Mai 15:29:16 EDT 2011


*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*


*APPEL À COMMUNICATIONS

Fédération internationale des professeurs de français, Durban 2012

/Date limite: 31 mai 2011/*
*
Le monde en marche*

/L'enseignement du français, entre mondialisation et contextualisation/

Les dernières décennies ont vu s'accélérer l'évolution du monde dans 
tous les domaines : politique, économique, scientifique, technologique, 
ainsi que culturel et éducatif. De nouveaux modes de communication, de 
nouveaux métiers apparaissent. De nouveaux acteurs aussi, qui 
investissent avec passion et énergie les nouveaux espaces découverts.

Dans ce contexte, le choix trop souvent présenté comme le seul possible 
entre une uniformisation culturelle et linguistique comme unique voie 
d'accès à la modernité et un repli sur soi rigidifiant et à terme 
mortifère pour nos sociétés apparaît soudain comme un débat dépassé. 
Car, en réalité, l'offre culturelle et linguistique n'a jamais été aussi 
diverse et abondante qu'elle l'est aujourd'hui. Si nécessaire aussi. 
Sans arrogance et sans complexe les professeurs de français s'insèrent 
pleinement dans cette dynamique, et de nouvelles questions s'imposent : 
comment l'enseignement du français s'inscrit-il concrètement dans la 
marche du monde d'aujourd'hui ? Comment tient-il compte des nouvelles 
données mondiales tout en respectant la spécificité des contextes 
culturels ? Comment les professeurs de français préparent-ils, où qu'ils 
se trouvent, la marche du monde de demain ? Quelles stratégies 
proposent-ils pour que le français puisse jouer pleinement son rôle à 
l'échelle mondiale : un moteur de développement, de progrès et de 
cohésion dans tous les domaines?

Après Québec, où s'est affirmée la vivacité de leurs identités 
plurielles et ouvertes, c'est donc à Durban, dans le sud de cette 
Afrique qui porte tant d'espoirs pour le développement de notre langue, 
que les professeurs de français ont voulu se réunir pour en débattre. 
Nous vous invitons à vous joindre à eux pour partager vos expériences et 
vos recherches et aussi pour participer à la mise en marche d'une offre 
culturelle et linguistique au sein d'une perspective alternative et 
réellement respectueuse de la diversité.

*Le congrès explorera de façon professionnelle et interdisciplinaire le 
rôle et le potentiel du français comme langue mondiale au 21ème siècle. 
Il le fera suivant trois axes :*

/Oser le français/

Il y a peu de pays où le français ne soit reconnu comme une langue 
importante au moins dans les discours officiels. Mais qu'en est-il dans 
la pratique ? Quelle place le français occupe-t-il réellement dans les 
systèmes éducatifs, dans l'offre linguistique et culturelle et, plus 
largement, dans les pratiques courantes au contact des autres langues ? 
Quelles initiatives sont-elles prises par les Etats, qu'ils se 
définissent ou non comme francophones, pour inciter de nouveaux élèves à 
venir vers le français et à opter pour le plurilinguisme? Quel rôle les 
associations et les organisations professionnelles peuvent-elles jouer 
dans ce domaine ?

Ces questions seront principalement examinées sous leurs aspects de 
sociolinguistique, de politique linguistique et didactique (français 
langue étrangère, français langue seconde, plurilinguisme). Mais le 
corpus même de la langue française ne saurait être tenu hors du champ. 
La linguistique française et francophone sera aussi interrogée, sous 
l'angle d'études portant sur les états du français contemporain, dans sa 
diversité et son unité : quelles descriptions pour l'orthographe, la 
syntaxe, et le lexique de la classe de demain ?

Seront accueillies les propositions établissant des bilans et faisant 
état de l'avancement de recherches.

/Regards croisés /

L'objectif de cet axe est double : en premier lieu il propose de 
réfléchir de façon décentrée sur les cadres et les modalités qui 
conditionnent l'apprentissage et l'enseignement du français dans des 
contextes spécifiés. Il mettra notamment en perspective les différents 
cadres et référentiels existants et s'interrogera sur la nature et forme 
des savoirs, sur les liens entre les différents niveaux, ainsi que sur 
la possibilité de contextualiser les critères d'évaluation concomitants. 
Cet angle s'ouvre aux enseignants/chercheurs en didactique, en études 
littéraires, en sociolinguistique, en traduction qui souhaitent créer 
des cadres de référence adaptés à leur contexte spécifique.

En second lieu cet axe accueille des perspectives méthodologiques et 
pédagogiques modernes et innovatrices pour offrir un lieu privilégié 
pour les échanges d'expériences, la confrontation des pratiques et la 
présentation de nouvelles propositions didactiques et pédagogiques. Y 
seront accueillies les propositions méthodologiques touchant aux 
contenus internes du français en tant que discipline et aux questions 
liées à l'enseignement d'autres disciplines en français. La perspective 
comparatiste sera privilégiée, sans exclusivité.

/Cultures, culture.../

Cet axe souhaite poursuivre et amplifier la réflexion sur la diversité 
déjà initiée par des congrès précédents de la FIPF. La notion de la 
diversité demeure au coeur de la réflexion éducative, sociale et parfois 
même politique dans de nombreux pays. Le texte adopté par l'UNESCO en 
mai 2007 qui établit la diversité culturelle comme un patrimoine commun 
de l'humanité rencontre encore bien des difficultés d'application. Du 
point de vue théorique comme du point de vue méthodologique, l'interface 
langue-culture n'est encore que très partiellement stabilisée et se 
trouve assez rarement exploitée. Or enseigner une langue n'est pas un 
acte anodin ni une simple technique. Décider d'apprendre une langue ne 
l'est pas davantage. Ce sont des actions dynamiques et potentiellement 
porteuses d'évolutions plus ou moins profondes, aussi bien sur le plan 
collectif qu'individuel. Elles se prêtent donc à être examinées aussi 
bien dans une perspective diachronique que sous l'angle prospectif 
qu'induit la thématique du congrès.

Quelles précautions éthiques doivent-elles présider à l'utilisation des 
concepts circulants de ce domaine et à leur mise en 
oeuvre méthodologique? Quelles places doivent-elles être réservées à la 
culture patrimoniale française et francophone et à la culture 
quotidienne dans laquelle vivent les acteurs de la classe ? Quelle 
perspective donner aux autres cultures présentes dans la classe et dans 
l'environnement social ? Quel usage en faire ? Quelle place ces 
questions occupent-elles dans le travail effectif des professeurs ? 
Quelle place dans la motivation et dans l'apprentissage des élèves ?

Les contributions accueillies dans cet axe porteront bien entendu sur 
les multiples dimensions du travail effectué dans une classe de 
français en langue, littérature, traduction, culture... bref en tout ce 
que comporte l'enseignement et l'acquisition d'une langue autre que la 
sienne. Elles s'ouvriront ainsi, plus largement, à tout type 
d'expression artistique et culturelle : musique, théâtre, cinéma, arts 
plastiques et incluront également la culture scientifique et 
technologique en français.

*Dans chacun des trois axes, une place particulière sera réservée aux 
jeunes chercheurs et aux premières communications.
*

*Comme le congrès de Durban est une première pour l'Afrique, il se veut 
novateur dans tous les domaines. Les intervenants sont cordialement 
invités à proposer des contributions de nature diverse : en dehors des 
interventions, ateliers, affiches et tables rondes habituels, on 
souhaite également recevoir, à titre d'exemple, des propositions de 
mini-cours, de forums, de débats, de batailles de dictons, de 
présentations théâtrales, musicales, poétiques et autres. Des projets 
dynamiques envisageant de nouvelles stratégies seront particulièrement 
bienvenus. Cette invitation s'adresse aussi aux jeunes, étudiants et 
élèves, qui sont encouragés à présenter des projets créatifs et originaux.*

Date limite : le 31 mai 2011

*Retour du comité thématique :*

Eu égard à la déclinaison de la thématique, le Comité thématique vous 
répondra sous l'une ou l'autre des formulations suivantes :

    * Votre proposition est acceptée ;
    * Votre proposition est refusée ;
    * Votre proposition doit être modifiée dans le sens suivant... ;
    * Votre proposition pourrait faire l'objet d'une présentation/affiche.
    * Les décisions rendues seront finales et définitives.

*Proposition de contribution - indications générales*

Les contributions sont données en français.
Le matériel nécessaire à votre communication est fourni.
Votre contribution peut être :

    * un atelier de 45 mn dans un créneau d'1 h : mise en place,
      atelier, débat et clôture,
    * une intervention de 20 mn dans la continuité de 2 ou 3
      interventions selon une cohérence thématique, dans un créneau d'1
      h ou d'1 h 30 : mise en place, intervention, débat et clôture.
    * autre : mini-cours, forums, débats, batailles de dictons,
      présentations théâtrales, musicales, poétiques et autres : à vous
      d'être créatif et d'inventer quelque chose de  nouveau.

*Vous ne pourrez soumettre votre proposition de communication qu'en 
ligne dès que le site du congrès sera ouvert.
http://www.fipf.info/index.php?post/2011/03/25/Appel-a-contribution-Durban-2012
*
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BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO


APPEL À COMMUNICATIONS*

*//Colloque international. Rhétorique et traduction*

Université d'Orléans (France)
26-27 janvier 2012
5 rue du Carbone (Bât IRD)

*/Date limite: 1er juin 2011/*

Organisé par SEPTET, Société d'Etudes des Pratiques et Théories en 
Traduction et LLL, Laboratoire Ligérien de Linguistique

*Comité organisateur *
Pierre Cadiot (Université d'Orléans)
Florence Lautel-Ribstein (Université d'Artois)
Antonia Cristinoi (Université d'Orléans)
Gabriel Bergounioux (Université d'Orléans) ( ?)

Pour les Latins, le terme de Traductio désignait une figure de 
rhétorique. On mesure ainsi la pertinence d'une rencontre portant sur 
les liens entre traduction et rhétorique.
Aujourd'hui, la rhétorique, tout comme la traduction, rapproche des 
champs disciplinaires variés : linguistique, littérature, anthropologie 
culturelle, philosophie du langage, etc.
Les différents axes de travail suivants pourront être explorés :

*1. La traduction et la nature de la rhétorique*

La rhétorique peut-elle être encore aujourd'hui conçue comme un ajout, 
un supplément d'âme et de présentation, voire même un masque (plutôt 
qu'un visage) ? Autrement dit, la rhétorique cessant progressivement de 
se confondre comme dans l'Antiquité gréco-romaine avec l'art de dire, 
mais aussi de penser, peut-elle être confondue avec un ensemble de 
procédés, qui sans être strictement ornementaux, l'engage néanmoins dans 
le sens d'une esthétique seconde, comme c'est le cas chez un Fontanier 
par exemple ? Le traducteur doit-il alors considérer qu'un « contenu » 
invariant est ainsi masqué ? Par voie de conséquence, la rhétorique 
peut-elle se confondre avec un aspect de l'art du traducteur qui serait 
de faciliter (mais aussi éventuellement d'agrémenter) la lecture ? Les 
dimensions clairement « rhétoriques » du texte-source (par exemple les 
questions précisément dites « rhétoriques », liées à la seule gestation 
du texte) doivent-elles être gommées dans le travail du traducteur ?

La rhétorique du traducteur a-t-elle une dimension « critique » ? 
Est-elle censée véhiculer (aussi) le point de vue singulier du 
traducteur ? Quelle est la part de la rhétorique dans le fait 
qu'historiquement les traductions ont si souvent fait l'objet 
d'adaptations marquées par la censure, l'idéologie, la volonté 
pédagogique, etc ? Quels sont les liens avec l'argumentation ? Le texte, 
la « lettre », doivent-ils dans l'acte de traduire s'effacer derrière 
des intentions, représentationnelles, polémiques et autres ? La 
rhétorique est-elle une « technique » ou un art « tactique ? Le 
traducteur doit-il être rusé ?

Doit-on à rebours s'attacher à relever, comme le fait un Dumarsais, des 
liens étroits entre grammaire et rhétorique (nonobstant le trivium 
médiéval) ? La rhétorique, au contraire de l'idée commune, plonge-t-elle 
ses racines au coeur même de la langue ? Quelles seraient les 
conséquences d'une réponse positive pour la traduction ?

*2. La traduction entre champs rhétorique, poétique et émotionnel*

Quels sont les liens entre rhétorique en tant que visée d'action, proche 
de la pragmatique moderne et poétique en tant qu'imitation d'action 
(mimesis) ? La traduction doit-elle être conçue comme une action, rendre 
le texte-source toujours plus efficace, ou doit-elle déployer et 
explorer les sources de sa propre poéticité ?

la rhétorique est-elle délibérément « cibliste » ? Est-elle 
idiosyncrasique, un art différent dans chaque langue particulière... ou 
relève-t-elle au contraire de techniques tendanciellement universelles ?

La distinction entre rhétorique et poétique ne serait-elle pas une 
conséquence d'une vision réductrice de ce qu'était la rhétorique des 
origines, celle d'Aristote, comme semblent en attester certaines des 
plus récentes traductions de son texte fondateur et qui montrent 
l'indissociabilité non seulement des propriétés sémantiques et 
esthétiques du langage, mais aussi de ses propriétés esthétiques et 
poétiques ?

On pourra s'interroger sur l'instabilité du statut de l'émotion et de 
ses inscriptions passionnelles dans le champ rhétorique. Qu'à l'occasion 
d'un événement émotionnel, on convoque le concept de thymie en 
sémiotique, ou tout autre concept affine, comment cette 
« subconscience » où se déploient les instances affectivo-émotives 
est-elle saisie dans l'acte traductif ?

*3. Rhétorique et traduction dans leurs dimensions philosophiques et 
sémiologiques*

D'une part :

la rhétorique ne serait-elle pas au fond de nature philosophique ? 
Peut-on y voir l'art même de former des concepts en les délivrant ?

la rhétorique se confond-elle avec la pragmatique moderne 
(wittgensteinienne, austinienne ...) ?

D'autre part :

Quels liens avec la sémiologie et/ou la sémantique discursive et 
textuelle ? Comment la traduction doit-elle prendre en compte des effets 
comme l'idiomaticité, le cliché, le stéréotype, l'emblèmatisation, les 
« métaphores conceptuelles », etc. Les questions évidemment décisives de 
l'analogie, de la polysémie, de l'implicite, de l'inférence, comme 
mécanismes de production des textes sont-elles rhétoriques et 
relèvent-elles à ce titre d'un chapitre autonome de l'art du bien traduire ?

Et finalement :

Quels liens entre rhétorique, traduction et phénoménologie : le 
« contenu » peut-il être distingué de son apparaître, de ses modalités 
de donation ? L'essence figurale du langage renvoie à l'expérience 
immédiate, au « corps vécu » ? La traduction est sans arrêt confrontée à 
cette alternance de présentation (figurale, motivée, phénoménologique) 
et la gestation de contenus de représentation. Tout accès au réel est 
partiel, de l'ordre de l'esquisse, mais il s'impose avec la force du 
tout : ce que la tradition figure en termes - trop analytiques - de 
métaphore, métonymie, synecdoque, etc. renvoie à cette réalité en 
quelque sorte anthropologique. Mais très différemment d'une langue à 
l'autre. Comment la traduction doit-elle affronter ce problème ?

*Calendrier *
1 juin 2011 : envoi d'un résumé de deux pages environ et d'une courte 
bio-bibliographie à Florence Lautel-Ribstein : 
<florence.lautel at univ-artois.fr>
30 juin 2011 : notification de la décision du Comité scientifique
1 mars 2012 : envoi des articles (max. 45, 000 caractères espaces 
compris) à Camille Fort <camillefort at yahoo.fr>

Les textes des communications seront publiés dans la revue SEPTET, Des 
mots aux actes (ou le cas échéant soumis à la revue R.S.P.)

*Comité scientifique *
Antonia Cristinoi (Université d'Orléans)
Annie Cointre (Université de Metz)
Véronique Duché (Université de Melbourne)
Camille Fort (Université de Picardie)
Jean-René Ladmiral (Université de Paris Ouest-Nanterre et ISIT)
Michèle Lorgnet (Université de Bologne)
François Nemo (Université d'Orléans)
Yen-Mai Tran-Gervat (Université de Paris III)


*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*


*APPEL À COMMUNICATIONS*

Le conseil scientifique CECA, l'équipe CRAPEL de l'ATILF, le laboratoire 
LERIC de l'Université Chouaïb Doukkali d'El Jadida (Maroc), organisent 
un colloque international, avec le soutien de la FIPF et de l'AUF :*

Enseignement, apprentissage du FLE / FLS à travers le Monde : un 
paradigme en construction

Université Chouaïb Doukkali d'El Jadida (Maroc)
15-16 décembre 2011

/Date limite (soumission des propositions): 30 juin 2011/

Thématique :*

L'observation des pratiques (déclarées et/ou effectives) d'enseignement 
et des modalités d'appropriation du FLE et du FLS dans divers pays 
permet-elle de mettre en évidence des traits récurrents qui traversent 
les appartenances culturelles, ou des particularismes que l'on peut 
rattacher à des "cultures d'enseignement / apprentissage" locales?

La notion de "culture" d'enseignement ou d'apprentissage est à prendre 
ici dans un sens large, intégrant l'ensemble des composantes matérielles 
et immatérielles de la situation d'enseignement/apprentissage observée. 
Elle peut être examinée dans ses rapports avec  les stratégies 
d'enseignement, les stratégies d'apprentissage, les méthodologies 
constituées, les apports des manuels et des formations méthodologiques, 
les relations sociales attestées, les pratiques pédagogiques prescrites, 
perçues et vécues.

Une pratique en salle de classe est la résultante de la conjonction de 
différents paramètres et des valeurs qui y sont attachées:
- les finalités des acteurs : institution éducative, enseignant, apprenants,
- les représentations de l'enseignant et des apprenants: des rôles de 
chacun, de ce qu'est la langue à apprendre, de ce qu'est 
l'apprentissage, l'enseignement, ...
- les modalités relationnelles en usage dans le groupe social qui se 
retrouvent en classe : les rapports entre adulte et enfant, le statut de 
la parole, le système de régulation de la parole, les postures 
corporelles et vestimentaires, le rôle joué par le port de l'uniforme, ...
- les moyens techniques mis à disposition pour enseigner et apprendre.

Entre 2006 et 2009, 20 équipes de chercheurs à travers le monde ont 
constitué un corpus autour de ces questions grâce à un protocole commun 
(recherche intitulée Cultures d'Enseignement Cultures d'Apprentissage, 
CECA). Le protocole et les travaux de ces équipes sont disponibles sur 
le site suivant http://ceca.auf.org/.

Pour élargir cette recherche à des équipes qui se posent des questions 
similaires, le conseil scientifique CECA organise un colloque 
international où seront accueillis des exposés portant sur :
1. des enquêtes, des recherches, des  expériences relatives aux 
différentes cultures d'enseignement et d'apprentissage du FLE/FLS, ainsi 
que sur la comparabilité de ces enquêtes, recherches ou expériences. 
Dans cette partie, les présentations comporteront une description des 
contextes institutionnels observés, et pourront décrire, notamment :
. les modèles de transmission du savoir ou ce que l'on peut appeler la 
culture d'enseignement (rôle de l'écriture, de la mémoire, imitation des 
modèles ou déconstruction des traditions d'enseignement / apprentissage) ;
. les normes relationnelles : les règles sociales de la classe, les 
règles de parole (le système de régulation de la parole), les postures 
corporelles et vestimentaires;
. les formes d'organisation des activités didactiques selon les 
méthodologies ou les contextes ; . les formes d'appropriation : le rôle 
du par coeur, de la mémoire, l'imitation des exemples, la découverte des 
règles ;
. les modèles de référence des professeurs ;
. les systèmes de notation et d'évaluation des savoirs des élèves.

2. la méthodologie scientifique qui permet de traiter de ces questions 
(la recherche de traits constants en matière culturelle et de 
comparaison en didactique des langues ; l'utilité des corpus de classe 
filmés ; les outils pour l'observation en salle de classe, etc.)

L'objectif du colloque est double : d'une part, favoriser l'échange 
entre les chercheurs sur leurs propres méthodologies de recherche et 
résultats, d'autre part  favoriser la réflexion commune à partir 
d'éléments concrets. Nous prévoyons d'organiser des ateliers 
d'observation collective d'extraits de films de classes. De nouveaux 
projets de recherche pourraient être élaborés à partir de ces moments de 
rencontre.
*
Calendrier :*
30 juin 2011 : date limite de soumission des propositions.
Adresse(s) d'expédition des projets de communication : elles pourront se 
faire sur ce site : ElJadida2011.fipf.org à partir de la mi-mai.
15 juillet 2011 : retour sur les propositions
15 octobre 2011 : date limite d'envoi des textes finis, pour mise en 
ligne avant le colloque à destination des participants inscrits.
*
Inscription : *60 euros, incluant les deux repas de midi du 15 et du 16, 
les pauses café et la documentation.
*
Programme : *
Le colloque se déroulera sur deux journées. A titre indicatif, sont 
prévues 20 communications (deux sessions parallèles), 3 conférences 
plénières, 2 séances collectives d'analyse de vidéos de classe, 1 ou 2 
tables rondes.

*Langue de communication : *le français

*Comité scientifique du colloque :*
- Comité Scientifique du projet CECA : Emmanuelle Carette (Université 
Nancy2, France), Francis Carton (Université Nancy2, France),  Patrick 
Chardenet (Agence universitaire de la Francophonie, Université de 
Franche Comté, France), Jean-Pierre Cuq (Fédération internationale des 
Professeurs de Français, Université de Nice Sophia Antipolis, France), 
Pierre Dumont (Université des Antilles et de la Guyane, France), 
Abdelouahed Mabrour (Université Chouaîb Doukkali, Maroc), Monica Vlad 
(Université de Constanta, Roumanie)
- Philippe Blanchet (Université Haute Bretagne Rennes2, France), 
Jean-Louis Chiss (Université Paris3, Sorbonne Nouvelle, France), Olivier 
Dezutter (Université de Sherbrooke, Canada), Laurent Gajo (Université de 
Genève, Suisse), Estela Klett (Université de Buenos Aires, Argentine), 
Mohamed Miled (Université de Carthage, Tunisie), Danièle Moore (Simon 
Fraser University, Canada), (Haydée Silva Ochoa (Universidad Nacional 
Autónoma de México, Mexique)

*Comité d'organisation : *
Membres du conseil scientifique CECA : Abdelouahad Mabrour, Monica Vlad, 
Francis Carton, Emmanuelle Carette, et des membres du LERIC (Université 
de El Jadida).

*Contacts : *sur le site ElJadida2011.fipf.org , ou 
emmanuelle.carette at univ-nancy2.fr


*BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMONDE FRAMONDE 
BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*


*APPEL À CONTRIBUTIONS

Revue STICEF (Sciences et Technologies de l'Information et de la 
Communication pour l'Éducation et la Formation) *
*
/Date limite (déclaration d'intention): 30 juin 2011/*

La revue STICEF (Sciences et Technologies de l'Information et de la 
Communication pour l'Éducation et la Formation) lance un appel à numéro 
spécial sur le thème "*Individualisation, personnalisation et adaptation 
des Environnements**Numériques d'Apprentissage*".

Ce numéro spécial propose de rassembler des travaux de recherche sur 
cette thématique à l'école, l'université et la formation 
professionnelle, afin de répondre en particulier aux questions suivantes :

    * Quelle adaptation est envisagée par les concepteurs,
      informaticiens, ergonomes ? Quelle individualisation autorisent
      les outils ?
    * Par qui et à quel moment de la formation est réalisée la
      personnalisation, l'adaptation ou l'individualisation ?
    * Quels sont les objectifs recherchés ?
    * Quels sont les résultats de recherche sur les effets des
      environnements numériques personnalisés en éducation et formation
      sur les usages des TIC et sur les apprentissages ?
    * Que signifie adaptation et/ou personnalisation rapportée à un
      groupe, une communauté ou un réseau ? Quelles formes cela peut-il
      prendre ?
    * Comment les questions juridiques se rapportant au droit à la vie
      privée sont-elles prises en compte dans la conception des
      dispositifs de formation et environnements informatiques ?

Des*regards croisés* sur cette problématique de recherche seront 
appréciés. Des *comparaisons *de technologies ou des approches 
existantes et expérimentées sur le terrain, apportant des *retours 
d'usages* sont attendues. Cet appel s'adresse aux chercheurs en sciences 
de l'éducation, informatique, ergonomie, psychologie, linguistique, 
sciences de l'information et de la communication, didactiques etc. 
travaillant sur les TIC en éducation et formation.

*Calendrier :*
Déclaration d'intention : 30 juin 2011
Date limite de retour d'article : 30 septembre 2011
Parution : printemps 2012

Les articles de recherche comprennent entre 15 et 30 pages.

Les auteurs trouveront sur le site de la revue (www.sticef.org) des 
précisions sur le format des soumissions et sur la politique éditoriale 
de la revue.

*Éditeurs du numéro spécial :*
Jean-Luc Rinaudo, sciences de l'éducation (jeanluc.rinaudo at univ-rouen.fr)
Elise Lavoué, informatique (elise.lavoue at univ-lyon3.fr)


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BRÈVE FRAMONDE BRÈVE FRAMO*


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